. Bulletin de la Société entomologique de France. Entomology. 120 Bulletin de la Société entomologique de France. rameaux de nombreux renflements arrondis, le plus souvent isolés, parfois groupés, mesurant 7 à 8 millimètres de diamètre (). Au mois de mai, j'obtins de ces cécidies l'insecte parfait, dont je dois la détermination à l'extrême obligeance de notre collègue M. L. Bedel : il s'agit de VApion ajanescens Gyllenbal. yi'MS je crois intéressant de noter ici que je n'ai pu, malgré mes re- cherches, rencontrer cette galle ni sur le C. monspelieniiis ni sur le C. aalviaefo
. Bulletin de la Société entomologique de France. Entomology. 120 Bulletin de la Société entomologique de France. rameaux de nombreux renflements arrondis, le plus souvent isolés, parfois groupés, mesurant 7 à 8 millimètres de diamètre (). Au mois de mai, j'obtins de ces cécidies l'insecte parfait, dont je dois la détermination à l'extrême obligeance de notre collègue M. L. Bedel : il s'agit de VApion ajanescens Gyllenbal. yi'MS je crois intéressant de noter ici que je n'ai pu, malgré mes re- cherches, rencontrer cette galle ni sur le C. monspelieniiis ni sur le C. aalviaefolius, qui cependant habitent les mêmes localités que le C. albi- dtis, les trois espèces poussant parfois pêle-mêle sur le même terrain. Dans la région voisine de Marseille, du moins, YApiou ajanescens me paraît donc faire un choix exclusif du C. alhidtis. LEPmiUM DiîAHA L. La cécidie que j'ai observée chez le L. Draba n'a probablement pas été décrite ; du moins elle ne figure pas dans l(<^Stjnopsis des zoocécidies de . Kieff er. Dès le mois de mars, on trouve à la base de la tige des jeunes plants de L. Draha une ou plusieurs nodosités, de 8 à 9 millimètres de diamètre, parfois assez régulièrement sphériques, blanches, charnues. Développées latéralement sur la tige (fig. 2), elles sont uniloculaires ou quelque- fois biloculaires. Chaque loge est habitée par la larve d'un Coléoptère. Dans certains cas, la base de la lige est ram- pante, et toute la partie ainsi couchée sur le sol porte alors plusieurs de ces cécidies, isolées ou groupées, foi'mant un véritable chapelet. Au mois de mai, la larve abandonne la galle par un trou d'éclosion, et continue sa métamorphose sous terre. Tou- tefois, je n'ai pas vu l'insecte parfait; mais je crois pouvoir admettre, d'après les particularités qui viennent d'être indiquées, que l'auteur
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