L'Invasion de la mer . r, en de certains endroits, ce seuil présentait une tumescencede cent mètres, sauf deux brèches hautes de cinquante à soixante,et les sables sy mélangeaient de masses rocheuses dune extrac-tion difficile. A partir de lembouchure de lOued-Melah, le canal se diri-geait vers les plaines du Djerid, et cest en suivant tantôt laberge du Nord, tantôt la berge du Sud, que le détachementcommença ses premières étapes. Du kilomètre 20 partait ladeuxième section qui suivait autant que possible la berge septen-trionale pour diminuer les difficultés et les dangers inhérents àla nature


L'Invasion de la mer . r, en de certains endroits, ce seuil présentait une tumescencede cent mètres, sauf deux brèches hautes de cinquante à soixante,et les sables sy mélangeaient de masses rocheuses dune extrac-tion difficile. A partir de lembouchure de lOued-Melah, le canal se diri-geait vers les plaines du Djerid, et cest en suivant tantôt laberge du Nord, tantôt la berge du Sud, que le détachementcommença ses premières étapes. Du kilomètre 20 partait ladeuxième section qui suivait autant que possible la berge septen-trionale pour diminuer les difficultés et les dangers inhérents àla nature même du terrain des chotts. Lingénieur de Schaller et le capitaine Hardigan marchaienten tête, quelques spahis les escortaient. Après eux venait, sousles ordres du maréchal des logis-chef Nicol, le convoi quitransportait les vivres et le matériel de campement. Puis unpeloton, que commandait le lieutenant Villette, formait larrière-garde. Cette expédition, nayant pour objet que de reconnaitre le. lingénieur et le capitaine marchaient en tête. (Page 72. L INVASION DE LA MER 73 DE GABES A TOZEUR. 73 tracé du canal sur tout son parcours, de vérifier où en étaient leschoses jusquau chottRharsa, dabord, puis jusquau chott Melrir, ne devait cheminer quà petites journées. Sil est vrai que les cara-vanes, allant doasis en oasis, contournant au sud les montagneset les plateaux de lAlgérie et de la Tunisie, enlèvent jusquàquatre cents kilomètres en dix ou douze jours, lingénieur en-tendait bien ne point en laire plus dune douzaine par vingt-quatre heures, car il avait à tenir compte du mauvais état danslequel se trouvaient les pistes et les anciennes routes le long destravaux. « Nous nallons pas faire des découvertes, disait M. de Schaller,mais plus exactement nous rendre compte de létat présent destravaux que nous ont laissés nos —? Cest parfaitement entendu, mon cher ami, lui répondit lecapitaine Hardigan, et, dailleurs, depu


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