. Égypte. pture et peinture. Il nous est peu parvenu de 1 archi-tecture militaire ou civile, ainsi que de la religieuse, les ruines d unchâteau fort a Hieracônpolis, en Abydos (cf. fig. 1), ou dans deuxou trois bourgades du Said, et nous voyons incidemment, sur destablettes cérémonielles ou dans lécriture hiéroglyphique, les imagesde plusieurs temples très anciens (cf. fig. 8). Les forteresses, ou pourmieux dire les châteaux où les barons et les rois résidaient, sont devastes parallélogrammes en briques sèches, dont les murailles par-fois se continuent lisses et sans ornements dun angle à laut


. Égypte. pture et peinture. Il nous est peu parvenu de 1 archi-tecture militaire ou civile, ainsi que de la religieuse, les ruines d unchâteau fort a Hieracônpolis, en Abydos (cf. fig. 1), ou dans deuxou trois bourgades du Said, et nous voyons incidemment, sur destablettes cérémonielles ou dans lécriture hiéroglyphique, les imagesde plusieurs temples très anciens (cf. fig. 8). Les forteresses, ou pourmieux dire les châteaux où les barons et les rois résidaient, sont devastes parallélogrammes en briques sèches, dont les murailles par-fois se continuent lisses et sans ornements dun angle à lautre,parfois se partagent en panneaux où les lits alternent horizontauxou concaves, parfois enfin se creusent verticalement de rainuresprismatiques (fig. 6). La porte principale est reléguée dordinaire àlextrémité de lun des côtés longs, dans un massif de maçonnerie - La kaçade rayée des forteresseset des tombeaux thinites.(Daprès Oarstang.) LES FORTERESSES ET LES TEMPLES ARCHAÏQUES. assez épais pour braver la sapeet le bélier (fig. 7). Les par-ticuliers habitaient des fabri-ques en pisé ou en briquessèches, semblables a celles desfellahs modernes et commecelles-ci surmontées rarementdun premier étage. Les templesétaient des cellules isolées, dedimensions variables mais tou-jours exiguës, haussées sur unecouche de sable rapporté, àlextrémité dun parvis rectan-gulaire quun mur bas délimiteou un rang de pieux : deuxmâts denseignes se dressaientdevant lentrée, et lemblème dudieu posait sur le toit ou sur un poteau dans le milieu delenceinte (fig. 8). La cellule consistait a lorigine en quatre mon-tants de bois reliés par des clayonnages enduits de terre : la porteen était fermée par un battant de menuiserie ou par une natte tom-bante. La toiture était plate dans certains cas, avec ou sans corniche ;le plus souvent, elle décrivait davant en arrière une courbe spéciale,dont le dessin persista après que lédicule en matériaux léger


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