. La pression artérielle de l'homme a l'état normal et pathologique. mment celle des petits vaisseaux. Ilest donc permis de penser que : plus le sang se débar-rasse complètement dans le poumon de son acide carbo-nique, moins les capillaires sy contractent ; plus ilslaissent libre passage au sang, plus librement celui-ciafflue aux cavités gauches et plus la pression sélèvedans le système aortique; que, inversement, lacide car-bonique retenu retardant le cours du sang dans le pou-mon, abaisse dautant la pression dans les artères. Les tracés sphygmographiques que jai pu recueillirdans ces diverse


. La pression artérielle de l'homme a l'état normal et pathologique. mment celle des petits vaisseaux. Ilest donc permis de penser que : plus le sang se débar-rasse complètement dans le poumon de son acide carbo-nique, moins les capillaires sy contractent ; plus ilslaissent libre passage au sang, plus librement celui-ciafflue aux cavités gauches et plus la pression sélèvedans le système aortique; que, inversement, lacide car-bonique retenu retardant le cours du sang dans le pou-mon, abaisse dautant la pression dans les artères. Les tracés sphygmographiques que jai pu recueillirdans ces diverses ascensions déposent dailleurs enfaveur de cette interprétation. Que lon considère, eneffet, ceux de la planche ci-contre (fig. 18) pris surdeux élèves qui maccompagnaient dans lascension enballon, on verra que les sphygmogrammes recueillis àune altitude de 517 mètres au-dessus du sol diffèrent deceux qui lavaient été au niveau du sol par une ampli-tude un peu plus grande, par une forme plus arrondie. 86 DES VARIATIONS DE LA PRESSION ARTÉRIELLE. S i ?~ 1 A LÉTAT PHYSIOLOCIOUE. 87 Or, celte modification de la forme, on la retrouvetoutes les fois que londée sanguine sortant du ventri-cule devient plus volumineuse. Si donc on en croitces tracés, ce nest pas à une résistance périphériqueexagérée quil faut attribuer laugmentation de la pres-sion artérielle, car en ce cas lamplitude du tracéneût point été augmentée; non plus à une fréquenceplus grande des pulsations, car dans un des cas ily avait un léger ralentissement ; cest donc bien àune augmentation du volume de londée sanguineprojetée par le ventricule. Nous savons que ces ondéesse réduisent jusquà la suppression presque complètedu pouls radial, lorsque la circulation du poumon estentravée par le retrait spasmodique des ramificationsvasculaires de cet organe. Il est naturel de penserquelles augmentent, au contraire, de manière à éleverun peu la pression lorsque, en se relâchan


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