. Les Français peints par eux-mêmes . nt, si vous réclamiez de lui quelquesstrophis, il ne manquerait pas de vous adresser unelangoureuse et lamentable cpitre : Vous des vers à ma voix alTaiblIc;Jobéis ; il me faul céclci- à vos désirs;Mais ma muse ;l plaiiilive, el sa mélancoliePourra faire ombre à vus plaisirs. 12 i,E poeit: Ah! laissez-moi rcVLr, peiisii et su iluiru!Pourquoi vouloir mêler mes cyprès a vos fleurs,Votre gaieté sans licl à ma tristesse amfr>,Votre doux sourire à mes pleurs? Quimporte le vain bruit dune lyre sunoïc,Qui senfuit emporlé sur laile dos aulaus!Fai
. Les Français peints par eux-mêmes . nt, si vous réclamiez de lui quelquesstrophis, il ne manquerait pas de vous adresser unelangoureuse et lamentable cpitre : Vous des vers à ma voix alTaiblIc;Jobéis ; il me faul céclci- à vos désirs;Mais ma muse ;l plaiiilive, el sa mélancoliePourra faire ombre à vus plaisirs. 12 i,E poeit: Ah! laissez-moi rcVLr, peiisii et su iluiru!Pourquoi vouloir mêler mes cyprès a vos fleurs,Votre gaieté sans licl à ma tristesse amfr>,Votre doux sourire à mes pleurs? Quimporte le vain bruit dune lyre sunoïc,Qui senfuit emporlé sur laile dos aulaus!Faible arbuste, mcsfruils ne sont pas mûrs encore,Je suis à peine en mon printemps. Ah ! laissez-moi rêver, pensif et quelques fleurs pour on tirer le luicl,Méditer en silence et chercher sur la terreQuelque rayon tombé du ciel. Jmiais, pour minspirer, les passions rapidesNonI versé dans mon cœur leurs orageux que mon front soit sillonné de ridesPar la douleur ou p:r les Mais cet émule de MiUovoyc, si iiisie, ■,! leiidre, sisympathique, esl sans doute le jdiis compatissant de tonsles èlres ? Sans doute il pense avec Saint-Just que lo^malheureux sont les puissances de la terre? Erreur! ilplaint des misères hum-te souvent entre la conduite elles œuvres du poêle sacré. Celui-ci est un personnagetout biblique, repu de la lecture du Penlaleuque et desPnipliéles; oriental et bondissant dans ses images, apo-calyptique dans ses lyriques emporlemenls. Il erre sanscesse sur les bords du Rédron ou sur la cime du Golgo-tha. A genoux, la tête rase et couverte de cendres, ilinvoque Jé
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