Mémoire des Commissaires du Roi et de ceux de Sa Majesté britannique sur les possessions et les droits respectifs des deux Couronnes en Amériques : avec les actes publics et les pièces justificatives . erre, tant au traité de Sainl-Gcrmain, quà Introduù (le Bretla. Comme les Commifîiiircs Anglois ont prétendu tirerdes ariiumens de la dénomination de la nouvelle Ecofle,on examinera ce quil faut entendre par ce nom , étrangerpour la France jufquau traité dUtrccht ; & larticleoù lon traitera cette queflion , ne fera, à proprementparler, quun corollaire des articles précédens. On dilcutera


Mémoire des Commissaires du Roi et de ceux de Sa Majesté britannique sur les possessions et les droits respectifs des deux Couronnes en Amériques : avec les actes publics et les pièces justificatives . erre, tant au traité de Sainl-Gcrmain, quà Introduù (le Bretla. Comme les Commifîiiircs Anglois ont prétendu tirerdes ariiumens de la dénomination de la nouvelle Ecofle,on examinera ce quil faut entendre par ce nom , étrangerpour la France jufquau traité dUtrccht ; & larticleoù lon traitera cette queflion , ne fera, à proprementparler, quun corollaire des articles précédens. On dilcutera enfuite tous les autres argumens dontont fait ufage les Commiffiiires de Sa Majeflé Britan-nique , <Sc lon répondra à leurs objeétions concernant leslimites que les Commifïliires du Roi donnent à lAcadie. Enfin après avoir démontré le peu de fondement duiyftème des Commiflliires de Sa Majeflé Britannique, &linfuffifance de leurs argumens, on établira par pièces,par autorités, & par le traité dUtrecht même, quellesfont les véritables <& anciennes limites de TAcadie. On finira ce Mémoire par une récapitulation fom-^maire de ce qui en ré lo Mémoire des Commijfaires du Roi wm ARTICLE PREMIER. De rorigine des premiers Etahlijfemeiis des Ang/oisdans lAmérique feptentrionale, ON doit cliftinguer les navigations qui ont été dirigéesvers le continent de lAmérique feptentrionale,fans defTein d y faire des plantations 6c dy établir descolonies , davec celles qui ont été entreprifes danscette vue ; <5c parmi ces dernières, celles qui fe fontbornées à de fimples tentatives infruétueufes, daveccelles qui ont été Riivics détabliffemens folides, aéluel-iement fubfiflans, ou qui fubfifteroient, fi quelque Puif-lànce Européenne ne les avoit détruits. Le plus ancien voyage dont les écrivains Anglois ontcherché à fe prévaloir, eft celui que Sébaftien Cabot,citoyen de Venife , fit fous pavillon dAngleterre eni^py, pour d


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