. Rapport de la mission d'études de la maladie du sommeil au Congo français 1906-1908. s cours deau boisés, dont la végétation est suffisamment intense pour luiconstituer un milieu dhabitat faviirable, on constate que, toutes les conditions restantles mêmes, la mouche peut exister en abondance, dans une certaine étendue de lazone boisée, alors qu ailleurs elle peut être absente ou excessivement rare : souventmême elle se localisera à un petit territoire très circonscrit. Il faut remarquer tout de suite que, sur les bords des grands cours deau, lorsquela végétation sy maintient constamment fa


. Rapport de la mission d'études de la maladie du sommeil au Congo français 1906-1908. s cours deau boisés, dont la végétation est suffisamment intense pour luiconstituer un milieu dhabitat faviirable, on constate que, toutes les conditions restantles mêmes, la mouche peut exister en abondance, dans une certaine étendue de lazone boisée, alors qu ailleurs elle peut être absente ou excessivement rare : souventmême elle se localisera à un petit territoire très circonscrit. Il faut remarquer tout de suite que, sur les bords des grands cours deau, lorsquela végétation sy maintient constamment favorable sous linfluence des conditions lel-luriques et sil existe du gros gibier au voisinage, ces observations seront le plus sou-vent assez difficiles à réaliser : les glossines se rencontreiont pour ainsi dire partout,et les endroitsoù elles prédominent ne pourront guère être précisés. .Mais si Ion sa-dresse à des cours deau de faible importance, dans des régions où le gibier est rare. RECHERCHES SUR LA BIOLOGIE ET LES ADAPTATIONS DE LA GLOSSINA PALPALIS 391. Fig. (<0. — Gilf au voisinage tie liiouuue en pays baliongn. on verra la niouclie se cantonner dune manière lieancoup plus étroite, en certainspoints de sa zone diiabitat, et lobservation montre alors. <[ue ces places privilégiées 3112 .MALADIE M SOMMEIL Al FRANÇAIS sont celles où la giossine peut être assurée de rencontrer flune façon régulière les êtresdont elle suce le sang. Tantôt ce seront les endroits fréquentés par des animaux domes-tiques ou sauvages, tantôt ceux où lhomme lui-même se rend à leau (fig. 80), soit à latraversée dun gué ou dun pont sur le passage dune piste indigène, soit à proximitédune agglomération citadine ou dun village. Les mouches attendent, à petite distance, larrivée certaine de leurs hôtes, segorgent de leur sang pendant les quelques instants où ceux-ci paraissent, puis se reti-rent pour digérer à loisir dans la v


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