. Le détail de la France, sous le regne present. n , & les terres j qui font le principe de tonsles biens, tant réels que , chan-geant de Maître , c ecoit fans aucune diminu-tion de leur jufte Se première valeur , parcequil ny en avoir aucune , ni dans la quantitédes denrées quelles produifent, ni dans le prix prix, ni dans la facilite du débit. De manierô^ j<^*on peut dire, que bien que le Roy cirât dela France fur le pie de cent foixante & quinzemilions , & que ces mêmes revenus ne foientguéres quà cent douze ou cent quinze milionsà prefent;^ cependant 5 il le vo


. Le détail de la France, sous le regne present. n , & les terres j qui font le principe de tonsles biens, tant réels que , chan-geant de Maître , c ecoit fans aucune diminu-tion de leur jufte Se première valeur , parcequil ny en avoir aucune , ni dans la quantitédes denrées quelles produifent, ni dans le prix prix, ni dans la facilite du débit. De manierô^ j<^*on peut dire, que bien que le Roy cirât dela France fur le pie de cent foixante & quinzemilions , & que ces mêmes revenus ne foientguéres quà cent douze ou cent quinze milionsà prefent;^ cependant 5 il le voie beaucoup moinsiûr les peuples quon ne fait , parce que toutela France Gontribuoit au paiement des Impotsautant quelle étoic à fon pouvoir, au lieu queprefentcment, il ny a que la moitié qui loiGmile i lautre étant entièrement ou abandonnée,,ou beaucoup moins cultivée quelle ne pouroicêtre, ou plutôt quelle ne la été , par des cau-fes qui ne font rien moins que Teiïec du hazaid yainû que lon va faire voir. 31 SE» »9 999 99 99 9 999 99 93 39» SECONDE PARTIE. CHAPITRE î. BI E N que la caufe de la diminution dela France dût être une chofe aulîî con-fiante que la diminution même. Ce-pendant quoi que tout le monde convienne deTun, il sen faut beaucoup que ce foitlamêmcchofe de lautre. Les Commilîàires du premierordre , envoiez par tout le Roiaume , pourtrouver les moiens de rétablir ce quiétoitdéfe-â:ueuXj étoit une marque certaine, quon n*é-toit pas perfuadé, que tout fût dans la perfec-tion j Et commecette tentative a été fans fuite,on vent croire que cqŒ quon ne convint pasaisément de la caufe du mal, Se par confe-quent du remède. Les uns ont pi étendu dire ,que cécoic quil ny a voit plus de commerce ,mais cétoit aporter pour caufe du defordre ,le defoidre même. Les autresontavancé quilJiy avoit plus daigent, mais on vient de voirdans le changement des efpeces, combien ils fefont mécontez : Et les autres enfin ont alegu


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