. Histoire naturelle des drogues simples : ou Cours d'histoire naturelle professé a l'École supérieure de pharmacie de Paris . médecine. 10. Sangsue «lu Sénégal (Hirudo mysome- las). Corps plus aplati que celui de la sangsue médicinale; dosdun vert olivâtre, ou dun noir jaunâtre, avec trois bandes lon-gitudinales jaunâtres, bordées de noir; bords jaunes; ventrejaune avec des taches noires irrégulières; bouche et ventouseanale noires. Points oculaires peu apparents. On regarde cette sangsue comme une espèce distincte; ellene prend guère que la moitié du sang que sucerait la sangsuemédicinale. O
. Histoire naturelle des drogues simples : ou Cours d'histoire naturelle professé a l'École supérieure de pharmacie de Paris . médecine. 10. Sangsue «lu Sénégal (Hirudo mysome- las). Corps plus aplati que celui de la sangsue médicinale; dosdun vert olivâtre, ou dun noir jaunâtre, avec trois bandes lon-gitudinales jaunâtres, bordées de noir; bords jaunes; ventrejaune avec des taches noires irrégulières; bouche et ventouseanale noires. Points oculaires peu apparents. On regarde cette sangsue comme une espèce distincte; ellene prend guère que la moitié du sang que sucerait la sangsuemédicinale. On trouve dautres espèces de sangsues dans les eauxde lAmérique septentrionale, en Chine, au Japon, àCeylan, etc. [On a récemment apporté à Londres Y Hirudo quinque- striâta,Schmarda, sangsue dAustralie, marquée sur un fond jaune de5 lignes dorsales dun vert foncé. Mais lexpérience a montré quecette espèce était beaucoup moins utile que nos sangsues ordi-nair t(l).] Commerce des sangsues. 11 y a soixante ans, le p-rix des sangsuesvariant de 15 à 60 francs le mille, la France en produisait une. Fig. 1024. — Sangsue mé-dicinale fruitée, ou mar-quetée. (1) Voyez PJtannaceutical Journal and Transactions, 2e série. XI, 36. 310 LES ANNÉLIDES. quantité plus que suffisante pour sa consommation ; le superflupassait à létranger. Mais, bientôt après, la consommation dépassatellement la production, que la France fut obligée den faire venirde Belgique, dEspagne, dItalie, de Bohême et dAfrique. En 1835,époque à laquelle les renseignements suivants mont été fournispar Gallois, qui était alors le premier de nos négociants en sang-sues, bien que le prix des sangsues se fût élevé de 150 à 250 francsle mille, la pêche active avait cessé en France, excepté danslancienne Bretagne et dans la Sologne qui fournissaient encoreune petite quantité de sangsues au commerce. Partout ailleurs lapêche était purement locale, et son produit natteigna
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