Oeuvres complètes . ujette soumise,Marguerite, quoique ce soit une chose rare de nos jours,dit la comtesse; mais notre bon plaisir, ajouta-t-elle ensouriant, était de voyager incognito, et, apprenant quevous aviez nombreuse compagnie, nous navons pasvoulu vous troubler de notre présence royale. — Mais où, mais comment avez-vous été logée, ma-dame? demanda la comtesse. Pourquoi avez-vous gardéle secret sur une visite qui aurait doublé le plaisir detous les fidèles serviteurs du roi réunis hier en ce châ-teau ? — Ellesmere, votre Ellesmere aujourdhui, car au-trefois cétait à moi quelle appartena


Oeuvres complètes . ujette soumise,Marguerite, quoique ce soit une chose rare de nos jours,dit la comtesse; mais notre bon plaisir, ajouta-t-elle ensouriant, était de voyager incognito, et, apprenant quevous aviez nombreuse compagnie, nous navons pasvoulu vous troubler de notre présence royale. — Mais où, mais comment avez-vous été logée, ma-dame? demanda la comtesse. Pourquoi avez-vous gardéle secret sur une visite qui aurait doublé le plaisir detous les fidèles serviteurs du roi réunis hier en ce châ-teau ? — Ellesmere, votre Ellesmere aujourdhui, car au-trefois cétait à moi quelle appartenait, a pris soin demon logement. Vous savez quelle a rempli jadis lesfonctions de quartier-maître , et dans une plus vastesphère. Il faut que vous lexcusiez. Elle avait reçu mesordres positifs de me loger dans lappartement le plussecret du château. Et ici la comtesse montra du doigtle panneau mobile. — Elle a obéi à mes ordres en cela,et probablement aussi en vous invitant à venir ] oo PEVERIL. — Je ne lai pas encore vue ce matin , madame; parconséquent jignorais une visite si agréable et si surpre-nante. — Et moi, jai été également surprise de ne trouverque ces deux jolis enfans dans cet appartement où jecroyais vous avoir entendue marcher. Notre Ellesmereest devenue négligente. Votre indulgence la gâtée ,Marguerite. Elle nest plus aussi bien disciplinée quelorsquelle était sous mes ordres. — Je Vai vue entrer dans le parc il ny a pas long-temps, sans doute pour chercher la personne chargéedes enfans, et lui dire de les emmener hors de cettechambre. — Ces enfans sont à vous, sans doute, Marguerite?îa Providence a béni votre union. — Voici mon fils, dit lady Peveril en montrant Ju-lien , qui prêtait une oreille avide à cette conversation ;et quant à cette petite fille, je puis dire aussi que jensuis la mère. Le major avait repris Alice dans ses bras pour la ca-resser ; mais à ces mots de la comtesse de Derby, i


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