Histoire de la chimie . nte pour maintenir le métal réduit à létat fluide, et il devientdemi-pâteux. Dans lingénieux appareil imaginé par Henry Bessemer, les con-ditions déterminées par le dégagement de cbaleur sont absolument modifiéespar lintroduction très rapide dun grand volume dair dans le métal fondu. « La combustion du charbon et du silicium devient si rapide que la tempéra-ture de la masse sélève à un degré dintensité suffisant pour maintenir mêmelefer malléable dans un état de parfaite liquidité ». Le procédé imaginé par Bêssemer consiste en un affinage fournissant, direc-tement et en
Histoire de la chimie . nte pour maintenir le métal réduit à létat fluide, et il devientdemi-pâteux. Dans lingénieux appareil imaginé par Henry Bessemer, les con-ditions déterminées par le dégagement de cbaleur sont absolument modifiéespar lintroduction très rapide dun grand volume dair dans le métal fondu. « La combustion du charbon et du silicium devient si rapide que la tempéra-ture de la masse sélève à un degré dintensité suffisant pour maintenir mêmelefer malléable dans un état de parfaite liquidité ». Le procédé imaginé par Bêssemer consiste en un affinage fournissant, direc-tement et en quelques minutes, de lacier fondu par grande masse. Il a pourprincipe unique, laction que produit directement sur les éléments de la fontele passage de courants dair sous forte pression à travers un bain de fonte li-quide. La fonte en fusion est introduite dans un appareil spécial qui a reçu le nomde convertisseur, espèce de cornue à col très court formée de plaques de tôle de fer. Fig. 71. — Convertisseur de Bessemer. rivées, garnie intérieurement dun lut réfractaire, , dont lépaisseur estde 15à30centimètres (fig. 71). Le fond de la cornue est occupé par une sorte debouchon mobile xx, ou boite à vent, logeant dans son intérieur des tuyères oucanaux en terre réfractaire. La cornue étant mobile, la boite à vent se meut ïit HISTOIRE l>E CHIMIE avec elle, en sorte quon ne peut pas faire arriver directement lair dans celteboite. Le conduit porte-vent F doit évidemment déboucher dans une partie delappareil qui demeure toujours fixe, et comme il ny a de fixe que les touril-lons, cest par la partie centrale de lun deux z que lair afflue dans ce compar-timent par lintermédiaire de lespace annulaire I) et du tuyau C. Les tuyèresxx débouchent verticalement sous le bain de fonte liquide, et pour empêcher lafonte de sécouler par ces tuyères pendant lopération, il faut que lair, lancépar une machine soufflante,
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