. Mémoires de la Société historique de Montréal [microforme]. Sciences naturelles; Natural history. ILE D'ORLÃANS. H7 davantage. Les rives sont hautes et coupées à pic. Plusieurs belles collines détachées, de grands champs, éblouissants de la blancheur du blé mûr qui les cou- vre, et de magnifiques forêts d'arbres à feuilles déci- dues (1) donnent à la contrée un aspect tout-à -fait agréable. De temps en temps, apparaissait une église en pierre, et de distance en distance, des ruisseaux venaient gC perdre dans la rivière. On a bâti des moulins à vent et même des moulins à sci
. Mémoires de la Société historique de Montréal [microforme]. Sciences naturelles; Natural history. ILE D'ORLÃANS. H7 davantage. Les rives sont hautes et coupées à pic. Plusieurs belles collines détachées, de grands champs, éblouissants de la blancheur du blé mûr qui les cou- vre, et de magnifiques forêts d'arbres à feuilles déci- dues (1) donnent à la contrée un aspect tout-à -fait agréable. De temps en temps, apparaissait une église en pierre, et de distance en distance, des ruisseaux venaient gC perdre dans la rivière. On a bâti des moulins à vent et même des moulins à scie sur les cours d'eau de quel- que importance. Après avoir fait un mille et demi (fran- çais), (2) nous arrivâmes à l'ile d'Orléans, grande île qui a 7J milles de long, sur deux milles (français) de large, dans sa plus vaste étendue. Elle émerge du sein des flots comme une montagne, et ses rives sont escarpées et bien boisées. Il y a cependant des espaces sur la côte où il n'y a plus d'arbres, des maisons de ferme occupant les éclaircies. L'île est bien cultivée, et l'on n'y trouve que de belles maisons construites en moellons, de vastes champs de blé, des prairies, des pâturages, des bois d'arbres à feuilles déci- dues et quelques églises en pierre. â Nous entrâmes dans le bras de la rivière qui coule sur la côte occidentale de l'île d'Orléans, et qui offre la voie la plus courte. On lui donne à peu près un quart de mille (français) de largeur, mais les vaisseaux ne peuvent y naviguer, à cause des bancs de sable avoisinant les pointes de terre qui s'avancent dans la rivière, du peu de profondeur de l'eau, et aussi à cause des rochers (1) Arbres qui perdent leurs feuilles en automne ou avant la nouvelle pousse. Ce terme décida s'emploie par opposition à celui de persis- tant. (M.) (2) Le lecteur n'a pas oublié que parcelle locution "mille
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