Gazette des beaux-arts . e France et dAngleterre; il ny a pas trace dalliancesni sur les sceaux, ni ailleurs. Nous voilà donc dans lobligation de descendre dun degré, demettre un prince de la famille royale à la place du roi lui-mê la question nen est pas pour cela plus facile à ré ce que nous pouvons dire, cest que larme semble postérieureau règne dEdouard III ; les ornements gravés du pommeau et desquillons rappellent le xve siècle à ses débuts. 11 faudra donc cherchersous Henri IV, antérieurement à la date où les rois dAngleterre, àlimitation de leurs rivaux et voisin


Gazette des beaux-arts . e France et dAngleterre; il ny a pas trace dalliancesni sur les sceaux, ni ailleurs. Nous voilà donc dans lobligation de descendre dun degré, demettre un prince de la famille royale à la place du roi lui-mê la question nen est pas pour cela plus facile à ré ce que nous pouvons dire, cest que larme semble postérieureau règne dEdouard III ; les ornements gravés du pommeau et desquillons rappellent le xve siècle à ses débuts. 11 faudra donc cherchersous Henri IV, antérieurement à la date où les rois dAngleterre, àlimitation de leurs rivaux et voisins, réduisirent à trois le nombredes fleurs de lis, qui se trouvait en droit, par son illustre nais-sance, dopposer aux armes de France un écu parti, au premier de 4. E. Molinier, Note sur les origines de lémaillerie. Épernay, 1881. MONUMENTS DART DE LA VILLE DU MANS. 23 gueules à trois léopards dor, au second dazur à sept lions côté de lépée dont il vient dêtre question, peut figurer un. STATUE D UN CHANOINE. (Musde archéologique du Mans.) magnifique couteau décuyer tranchant conservé dans la même vitrineque le Geoffroy Plantagenet. Cest une épave de la cour de Bourgogne 1. Peut-être faut-il songer au second fils de Henri IV, Thomas, duc de Cla-rence, qui guerroya dans le Maine et lAnjou et perdit une bataille, aux environsde la Flèche, en 1412 24 GAZETTE DES BEAUX-ARTS. qui porte, au-dessous de deux C enlacés, les armoiries émaillées deCharles le Téméraire. Seulement nous ne comprenons pas pourquoiréapparaît ici la devise de Philippe le Bon : avltre navray? Elle naque faire avec son successeur . Une dernière pièce émaillée mérite dattirer lattention ; cest unpetit reliquaire italien, conservé à la cathédrale où il passe pour uncadeau du cardinal Philippe de Luxembourg. Dans tous les cas, safacture nous reporte au commencement du xvie siècle, et il est biencertain quaucune entente préalable navait eu lieu entre lorfèv


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