. Le theatre des Grecs . un monument de laviolence dOrefte. Elle ordonne quAn-dromaque aille chez les Molofles épou-fer Hélénus, afin de donner lieu à Mo-loflus, refte unique des ^Eacides deprocurer des fuccefleurs légitimes auTrône de Moloiïïe. Par-là le fang GrecTij * ANDROMAQUE, &c. & ïroyen, dAchille & d Hedor, réunidans Andromaque & Pyrrhus, fe perpé-tuera dans un puiflant Royaume. Quantà Pelée, lhonneur quil a dêtre lépouxdune DéefTe lui vaudra la divinité, Pourcela Thétis lui donne ordre de fe retirerdans une grotte des Jfles fortunées, oùil revewa Achille déifié. Elle viendraenfuite


. Le theatre des Grecs . un monument de laviolence dOrefte. Elle ordonne quAn-dromaque aille chez les Molofles épou-fer Hélénus, afin de donner lieu à Mo-loflus, refte unique des ^Eacides deprocurer des fuccefleurs légitimes auTrône de Moloiïïe. Par-là le fang GrecTij * ANDROMAQUE, &c. & ïroyen, dAchille & d Hedor, réunidans Andromaque & Pyrrhus, fe perpé-tuera dans un puiflant Royaume. Quantà Pelée, lhonneur quil a dêtre lépouxdune DéefTe lui vaudra la divinité, Pourcela Thétis lui donne ordre de fe retirerdans une grotte des Jfles fortunées, oùil revewa Achille déifié. Elle viendraenfuite le prendre accompagnée de cin-quante Néréides pour lenlever commefon époux dans le Palais de Nérée, enlui donnant la qualité de demi-Dieu. Comme la morale de cette pièce rou-le fur le bonheur des mariages bienaflbrtis, & fur les horreurs qui accom-pagnent la polygamie, lon peut direque ceft autant la punition de Pyrrhus,que létabliflement dAndromaque chezles LES SUPPLIANTES 457efceiselsofsmîiîGtalfiJflera rfalisdîliî.jfi) LES SUPPLIANTES, TRAGEDIEDEURIPIDF. QUoique cette Tragédie paroifi^porter le même titre quune decelles dEfchyle, le fujet en eft toute-fois très-différent. Les Suppliantes dEf-chyle ne font autre choie que lhiftoiredes Danaïdes, ainii quon la vu *. Maisles Suppliantes dEuripide nous rappel-lent lhiftoire des fept Chefs devantThebes : du moins en font-elles unefuite toute naturelle. Du refte la PiècedEuripide a beaucoup de rapport à celledEfchyle. Les Argiens que Polynice avoit ame-nés au païs Thébain avoient été battus& contraints de lever le fïége après un * Voyez, Tom. III. T H) 433 LES SUPPLIANTES,grand échec. Créon devenu Roi deThébes par la rage des deux frères quisentrégorgerent fit jetter les cadavresdes Argiens avec défenfe de leur rendreles derniers devoirs, chofe plus précieufeaux Payens que la vie même. AdrafteRoi dArgos outré de cet affront, maistrop foible pour le venger, pr


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