Annales de géographie . fère dépend des conditions stratigraphiques et tectoniques. Leterritoire si restreint étudié parles auteurs est, cependant, assez, varié pourquon y puisse obseiver les deux cas. Les couches dévoniennes et carbonifères offrent une série de bancs cal-caires encaissés entre des bancs schisto-gréseux imperméables et affleurantpar la tranche dans les bassins plissés de Dinant et de Namur. Les partiesanticlinales, et les parties synclinales où la dénudation sest arrêtée assezau-dessus de la charnière ne permettent pas le développement de nappes sen-sibles dans le régime super
Annales de géographie . fère dépend des conditions stratigraphiques et tectoniques. Leterritoire si restreint étudié parles auteurs est, cependant, assez, varié pourquon y puisse obseiver les deux cas. Les couches dévoniennes et carbonifères offrent une série de bancs cal-caires encaissés entre des bancs schisto-gréseux imperméables et affleurantpar la tranche dans les bassins plissés de Dinant et de Namur. Les partiesanticlinales, et les parties synclinales où la dénudation sest arrêtée assezau-dessus de la charnière ne permettent pas le développement de nappes sen-sibles dans le régime superficiel (fig. 1, A). Mais, dans le cas où une charnièresynclinale calcaire se trouve à une faible distance de la surface (fig. 1, B), onreconnaît lexistence dune nappe maintenue par le fond de bateau de lacouche imperméable sous-jacente. Il se forme un réservoir, dont le trop-plein peut déborder en donnant de véritables sources, comme on lobservenotamment dans les synclinaux du Nord du Fig. 1. — Conditions tectoniques favorables au régime de circulation torrentiellesouterraine (A) et au régime de nappe aquifère (B). Le blanc indique les bancs calcaires; le grisé, les niveaux schisto-gréseux. Ces deux cas sont définis par les auteurs : « système circulatoire loca-lisé » et « réservoir inférieur statique », expressions auxquelles nous pré-férerions celles de « circulation torrentielle souterraine » et de « régime denappe aquifère ». Dans le premier cas, on a un réseau de cavités voisines de lasurface, où la circulation est relativement rapide, et qui, tour à tour vide ouaquifère, donne aux eaux courantes superficielles un régime irrégulier; lescrues sont brusques et suivent immédiatement les fortes pluies, les maigresvont jusquà lassèchement complet. Dans le second cas, on a affaire à unréseau de fentes toujours remplies; le régime des eaux qui en sortent estcelui de véritables sources, dont le débit donn
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