Revue de l'art chrétien . se hospitalière de expose ensuite les règles que lexpérience lui I30 Bebue îie rSrt cbrttien. a dictées concernant la restauration de vitrauxanciens. Il énumère les précautions à prendre, soitdurant les travaux préparatoires, soit lors de larestauration même. Il consacre en particulier sonattention à la patine, transformation chimiquedu verre, indique comment il faut la ménagerlors du nettoyage et jusquà quel point il la fautconserver. Les peintres-verriers trouveront grandprofit à lire cet article {Ueber die Instandsetzungaller Glasnialereieu, co
Revue de l'art chrétien . se hospitalière de expose ensuite les règles que lexpérience lui I30 Bebue îie rSrt cbrttien. a dictées concernant la restauration de vitrauxanciens. Il énumère les précautions à prendre, soitdurant les travaux préparatoires, soit lors de larestauration même. Il consacre en particulier sonattention à la patine, transformation chimiquedu verre, indique comment il faut la ménagerlors du nettoyage et jusquà quel point il la fautconserver. Les peintres-verriers trouveront grandprofit à lire cet article {Ueber die Instandsetzungaller Glasnialereieu, col. 257-276 et 4 fig.). — Le P. J. Braun S. J. décrit deux mitres et unmanipule du XIII<^ siècle, conservés dans le tré-sor des Sœurs Notre-Dame à Namur [Die Para-mente ini Schatz der Sclnvester U. L. Frau zuNamur, col. 2S9-304 et 5 fig.). Les deux mitresont été sommairement décrites dans Élémentsdarchéologie clirétienne de M. Reusens. La pre-mière, celle ornée dorfrois en parchemin enlu-. Mitre de Namur avec orfrois en parchemin, XIII*^ siècle. miné, est un objet unique en son genre. Dail-leurs les mitres miniaturées ont toujours étérares. Le P. Braun en signale une au musée deCluny, une autre à la bibliothèque dAmiens. Laseconde mitre de Namur, brodée dor sur soieblanche, représente deux scènes de martyre :celui de saint Thomas Becket et celui de saintLaurent. Sur deux mitres semblables conservéesà Munich et à Sens figure saint Etienne au lieude saint Laurent. Divers détails, dornementationentre autres, semblent indiquer que ces mitresainsi que des vêtements brodés, conservés endivers endroits, sont dorigine sicilienne. Le ma-nipule brodé sur lequel apparaît aussi la figurede saint Thomas Becket a sans doute la mêmeprovenance. — Le célèbre retable de Klosterneubourg subitvers le premier quart du XIV<= siècle {1322-1329)de grands remaniements. Un orfèvre viennois enfit alors un superfrontale ou retable, deftontal
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