Livre du chevalier allemand Ulric de Hutten sur la maladie française et sur les propriétés du bois de gayac : orné d'un portrait de l'auteur, précédé d'une notice historique sur sa vie et ses ouvrages . aut ac-croître la dofe dun remède excitanten raifon direfte de la faibleffe dumalade. » La force médicatrice dé-pend moins de laétivité des moyensemployés que de la puifTance de réac-tion exercée fur eux par létat, la difpofition phyfiologi-que ou morbide des organes quilimporte de confulter en première li- gne. Cette loi, bien comprife & fuivie,conftitue véritablement la fcienc
Livre du chevalier allemand Ulric de Hutten sur la maladie française et sur les propriétés du bois de gayac : orné d'un portrait de l'auteur, précédé d'une notice historique sur sa vie et ses ouvrages . aut ac-croître la dofe dun remède excitanten raifon direfte de la faibleffe dumalade. » La force médicatrice dé-pend moins de laétivité des moyensemployés que de la puifTance de réac-tion exercée fur eux par létat, la difpofition phyfiologi-que ou morbide des organes quilimporte de confulter en première li- gne. Cette loi, bien comprife & fuivie,conftitue véritablement la fciencemédicale; ceft elle qui doit réglerle choix, la dofe, le mode dadmi-niflration des médicaments. (2) Au milieu des afTertions con-troverfables qui viennent dêtre éta-blies, cette dernière remarque eftune preuve de la bonne foi de lau-teur. Le Gayac eft loin dêtre laxatif,fa réfine neft point purgative. Si lapoudre amène des évacuations alvi-nes, cefl en agilTant comme corpsétranger ; le ligneux eft réfrac-taire à la digeftion, il provoque parfa préfence, une hyperfécrétion mii-queufe qui ramollit les matières. CHAPITRE IX. TDu régime àfuivre durant le N eft loin de sentendre fur le modedalimentation qui doit être confeillé.Les uns ne veulent accorder que le pain,nommé parGalien (i)la plus naturellede toutes les nourritures (2). Dautrespermettent les raifins fecs & quatre onces de pain fansfel, mais fans condiments, fans viandes, excepté une pe- (i) Galien de Pergame, le méde-cin de Marc-Aurèle & de Commode,le plus grand maître de lantiquitéaprès Hippocrate, efl trop connupour être ici le fujet dune écrits font refiés durant nombrede fiècles, les oracles des écoles. Jul--quen 15 50, on sétait contenté détu-dier, de traduire, de commenter fesouvrages, on navait pas ofé les dif-cuter. Ses dodrines, adoptées par Stromer, Ricius, amis&confeillers deHutten, font également acceptées parce dernier, exprim
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