. Florence. ur les murailles de léglisesupérieure dAssise, les scènes principales, les miracles populaires deri^vangile franciscain. Cette église aérienne, légèrement ogivale, toutelumineuse, est la chapelle Sixtine du xiv siècle. Si vous ne lavez pointvisitée, vous naurez, point accompli le pèlerinage dart en Italie. Toutau moins à Florence, dans Santa Croce encore, à la chapelle quelques pages de cet Fvangile, tracées par Giotto, fresquesrepeintes et bien altérées. La i)lus touchante est la mort de François. 6o FLORENCE Alors, écrit saint Bonaventure, « un de ses frères et d


. Florence. ur les murailles de léglisesupérieure dAssise, les scènes principales, les miracles populaires deri^vangile franciscain. Cette église aérienne, légèrement ogivale, toutelumineuse, est la chapelle Sixtine du xiv siècle. Si vous ne lavez pointvisitée, vous naurez, point accompli le pèlerinage dart en Italie. Toutau moins à Florence, dans Santa Croce encore, à la chapelle quelques pages de cet Fvangile, tracées par Giotto, fresquesrepeintes et bien altérées. La i)lus touchante est la mort de François. 6o FLORENCE Alors, écrit saint Bonaventure, « un de ses frères et disciples vit cettebienheureuse âme emportée là-haut par une blanche nuée qui avait laforme dune étoile resplendissante ». Kt noublions pas quà ce momentmême, en plein crépuscule, une volée dalouettes, qui ne chantent quausoleil, alaiidac avcs liicis amicac, se posa sur le toit du pauvre couventde la Portiuncule et salua de sa petite chanson lentrée au Paradis delami des La Vierge aux étoiles,, par Fra Angelico. S. Marco. «•i Rnsevplissement du Christ de Fra Anoelico. Académie. CHAPITRE VI LÉTAI DAME DES ARTISTES FLORENTINS Avec Giotto et ses disciples immédiats, la peinture tlorenline sc^rien-tait délibérément vers lédification religieuse. Ees cités voisines de Morence, Pise, Sienne, Arez/.o reçurent aussitôt la même initiation. .Mystique, évangélique, monacal, cet art italien persistera jusquau déclin de laRenaissance. Il est bien remarquable que, en un pays de vie publique siintense, de vie communale ou princière si maonifique et fertile en spec-tacles tantôt pompeux, tantôt tragique, les peintres se soient si constam-ment attachés à la représentation des scènes chrétiennes, bibliques ouliturgiques. Dorénavant, cest seulement par échappée, par caprice etcomme par une soudaine velléité dindépendance intellectuelle, que lapeinture se permettra dabonh^r des objets de nature laïque. uiènK»paienne et tracer


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