. Le General Dourakine; . t à porter ou à tirerdes poids énormes; les coups de fouet nétaientpas ménagés, et si une plainte, un gémissementnous échappait, il fallait subir le fouet en règle;et ensuite, avec les épaules déchirées, il fallait re-prendre le travail interrompu par la la soirée, un autre supplice commençait pourmoi; on profitait de mon savoir pour me faire fairele travail des bureaux ; il fallait en un temps tou-jours insuffisant, écrire ou copier un nombre depages presque impossible. Et quand on navait pasfini à lheure voulue, la peine du fouet recommen-çait plus ou


. Le General Dourakine; . t à porter ou à tirerdes poids énormes; les coups de fouet nétaientpas ménagés, et si une plainte, un gémissementnous échappait, il fallait subir le fouet en règle;et ensuite, avec les épaules déchirées, il fallait re-prendre le travail interrompu par la la soirée, un autre supplice commençait pourmoi; on profitait de mon savoir pour me faire fairele travail des bureaux ; il fallait en un temps tou-jours insuffisant, écrire ou copier un nombre depages presque impossible. Et quand on navait pasfini à lheure voulue, la peine du fouet recommen-çait plus ou moins cruelle, selon lhumeur plus oumoins excitée du smotritile. « Jeus le bonheur déchapper en toute occasion LE GÉNÉRAL DOURAKINE. 305 à toute punition corporelle, à force de zèle et dac-tivité; mais il nen fut pas ainsi de mes malheu-reux compagnons de travail. La nourriture étaitinsuffisante et si mauvaise, quil fallait la faim quinous torturait pour manger les aliments quonnous pré • «k^o-v-s^ Je me trouvai avoir pour compagnon de chaîne un jeunehomme de dix-huit ans. (Page 302.) *û XIX ÉVASION DU PRINCE: « Jai vécu ainsi pen-dant deux ans ; je neus,pendant ces deux années,d!autre espoir, dautredésir, dautre idée quede méchapper de cet en-fer rendu plus horriblepar les souffrances, lesdésespoirs, lesmaladies,la mort de mes compa-gnons de misère. Je pré-parais tout pour ma fui-te. Javais étudié avecsoin les cartes géographi-ques qui tapissaient lesmurs ; javais adroite-ment et longuement in-terrogé les marchands qui couraient le pays,


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