Histoire de France populaire depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours . aires de lEvêchéfussent exclus du comité central révolution-naire. Il y avait, parmi ces gens de rËvêclié,non pas seulement des septembriseurs,mais des aventuriers étrangers, suspects detoute manière. Le conseil général de la Commune céda,et décida que les délégués de lassembléedépartementale des Jacobins formeraientseuls désormais le comité central révolu-tionnaire. Ce comité, ainsi épuré, tit arrêterun des commissaires de lEvêché, lEspagnolGusnian, pour une proposition de massacreou dexpulsion de la Convention


Histoire de France populaire depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours . aires de lEvêchéfussent exclus du comité central révolution-naire. Il y avait, parmi ces gens de rËvêclié,non pas seulement des septembriseurs,mais des aventuriers étrangers, suspects detoute manière. Le conseil général de la Commune céda,et décida que les délégués de lassembléedépartementale des Jacobins formeraientseuls désormais le comité central révolu-tionnaire. Ce comité, ainsi épuré, tit arrêterun des commissaires de lEvêché, lEspagnolGusnian, pour une proposition de massacreou dexpulsion de la Convention. La Commune, Robespierre et les Jacobinsentendaient, non renouveler le 2 septembre, 92 HISÏOIUK 1)K lUAXCK mais presser la Convention, rétouiïer, pourainsi dire, afin de lui arracher lacte daccu-sation dos Ciirondins sans etlusion de sanj;.Cest pour cela quils avaient remis sur piedtoute la p:arde nationale, mais en la distri-buant avec une habileté diabolique. Ilsavaient placé dans les cours et dans lejardin quelques milliers dont ils. licraull de Scclielles élnient sûrs, en tenant à distance le reste ?des masses armées, qui leur prêtaient ainsiun concours passif et apparent. Barêre, sur ces entrefaites, lisait à la iConvention le ra]»port du Comité de salut jpublic. Lo comité nadoptait pas « la mesurede Tarrestation » : il sadressait « au pa-IrioUsmc et à la générosité des membresaccusés », et leur demandait la suspensionv.,lontaire et provisoire de leurs pouvoirs,c pour ramener la paix dans la Républitiue ». « Si mon sang était nécessaire pour sau-ver la patrie, dit Isnard, je porterais dé moi-n:c:DC ma lèlc 3ur léchafaud. Le Comité réclame notre suspension pour le salut pu-blic! Je me suspends! » I/tvécpuî Fauchet et quelques autres endirent autant. « Nattendez de moi ni démission, ni sus-pension, sécria Lanjuinais : les sacrificesdoivent être libres, et nous ne le sommespas! — Nattendez de m


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