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Un «Saint Thomas», symbole du doute, ne vient généralement pas seul. Il fait partie dans l’Espagne du XVIIe siècle d’un «Apostolado» montrant bien sûr les apôtres, mais aussi parfois le Christ, la Vierge ou Saint Paul. Il fallait donc lui chercher des petits frères. Il s’est ainsi trouvé un «Saint Paul» à Barcelone. Plus une tête découpée (un morceau, donc) au Prado. Il subsiste donc des manques. Proposée à Orléans par Corentin Dury, l’actuelle exposition propose avec beaucoup de prudence un «Saint Philippe» dans cette manifestation adoubée par Guillaume Kientz. Un monsieur qui a conservé les peintures hispaniques du Louvre avant de se retrouver au Kimbell de Fort Worth, puis à l’Hispanic Society de New York. Ce beau tableau se voit ainsi donné au maître et à son atelier. Un atelier qu’il aurait donc dirigé âgé d’à peine vingt ans.
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Location: Musée des Beaux-Arts Orléans
Photo credit: © Thierrymas94 / Alamy / Afripics
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Keywords: 1599-1660, 5, 14, 2021, art, atelier, attribution, beaux-arts, collection, corentin, dans, de, des, diego, du, dury, exposition, huile, jonathan, juin, la, les, londres, musé, novembre, orléans, philippe, philippe provenant, poussiè, religieux, ruffer, saint, sur, thomas, toile, traces, velázquez, velázquez ?, à, éville, –
