. L'illustration : journal universel . oumoins enrhumés des airs dupays, des polkis et à tue-têtele duo des Puritains, en imita-tion des chanteurs italiens. Maiscestaux tréteaux où le movjik(paysan) se mêle avec son cos-tume national aux baladinsétrangers chargés doripeaux,que demeure de préférence lepiblic des oisifs, car le moujika le privilège de captiver sonattention et de mériter ses suf-frages. Ce personnage ne parlequen rimes; quelquefois il in-terpelle les spectateurs : celui-ci parce quil a le nez fait decertaine façon, celui-là parceque .«a chevelure et sa barbesont rousses ; et si,


. L'illustration : journal universel . oumoins enrhumés des airs dupays, des polkis et à tue-têtele duo des Puritains, en imita-tion des chanteurs italiens. Maiscestaux tréteaux où le movjik(paysan) se mêle avec son cos-tume national aux baladinsétrangers chargés doripeaux,que demeure de préférence lepiblic des oisifs, car le moujika le privilège de captiver sonattention et de mériter ses suf-frages. Ce personnage ne parlequen rimes; quelquefois il in-terpelle les spectateurs : celui-ci parce quil a le nez fait decertaine façon, celui-là parceque .«a chevelure et sa barbesont rousses ; et si, par hasard,ces derniers ont la repartie vi-■ve, il sétablit un colloque en-tre lhomme des tréteaux et ce-lui de la foule, à la grande joiedes assistants. Le moujick esttoujours farceur : il vante lescharmes de sa femme, — fortpeu jolie de près, mais en re-vanche très-laide de loin ; ilparle de son cheval, — fameuxcoureur qui, une fois tombé,ne se relève plus; de son bétailcomposé de trois chattes à trai-. Lempereur de Russie donnant aux cadets le baiser de Pâques, à Saint-Pétersboi re et dun matou ; il vous en-tretient de son village, et lavoilà devant son propriétairequi réclame la redevance (loi-rok). « Votre o6ro/.- ! jaimeraismieux vous le devoir toute mavie que de vous le nier un seulinstant » ; la facétie de il va exécuter un tourque nul dans lassemblée nesaurait imiter; quon lui pro-cure un mouchoir : après degrands préparatifs, il le déploieet se mouche. « Eh bien! dit-il, nul de vous ne peut en faireautant, par la très-bonne rai-son (jue personne dentrevous na de mouchoir. » Et lafiinle daccueillir celte bouf-fonnerie par des rires homéri-ques. Tandis que le peuple flâneainsi toute une semaine, si letemps est favorable, il sétablit,de trois à cinq heures, une pro-nienade délégants piétons surle boulevard de lAmirauté, etde longues liles de voitures cir-cukMitautour des baraques. Pendant le séjour queM


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