Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . n dune arme absolument semblable représenté surune miniature du commencement du mc siècle (fig. 83). se tourne du côté de la vallée du Rhône. Les Sarrazins, épou-vantés, ne lattendirent pas, craignant de subir le sort de leurgrande armée, ils senfuirent comme un nuage de poussièrechassé par louragan. Les fables inventées de nos jours et daprèslesquelles il en serait resté des colonies clans la Bresse et le Bugey,sont de pures rêveries dune imagination dautant plus fécondequelle est plus ignora


Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . n dune arme absolument semblable représenté surune miniature du commencement du mc siècle (fig. 83). se tourne du côté de la vallée du Rhône. Les Sarrazins, épou-vantés, ne lattendirent pas, craignant de subir le sort de leurgrande armée, ils senfuirent comme un nuage de poussièrechassé par louragan. Les fables inventées de nos jours et daprèslesquelles il en serait resté des colonies clans la Bresse et le Bugey,sont de pures rêveries dune imagination dautant plus fécondequelle est plus ignorante ; et quant aux prétendues étymologiesarabes alléguées, elles sont fausses jusquau ridicule. Les Sarra-zins nont occupé nos régions cpie dix-huit mois au plus (du milieude j3i à 733); ils nont eu ni le temps ni le dessein de sy ins-taller ; ils sont venus en destructeurs et non en colons ; et quelques-uns dentre eux eussent-ils commis limprudence de rester, ilnauraient pas échappé à lépée des soldats de Charles Martel, ni Ilist. de , n, I2 9° HISTOIRE DE LYON. La marche des événements et la chronologie des faits suffisent pour réduire à néégende des colonies sarrazines de la Bresse et du Bugey. Les Sarrazins étaient cheznous en août y3i, ils ny étaient plus en 733. On a déjà démontré le premier terme decette proposition. Pour le second, on a le témoignage du chroniqueur qui nous araconté la conquête de la Burgondie et du pays lyonnais par Charles Martel. On voitle duc des Francs soumettant pacifiquement le pays sans quil soit fait allusion à laprésence daucun adversaire. Sil y avait eu des Sarrazins chez nous, leur présencenaurait pas échappé à la vigilance de Charles procédant à la soumission de ce paysqui lui était hostile. Et, quon ne loublie pas, lécrivain qui nous renseigne à cet égardest un contemporain, on peut même dire un témoin oculaire. En fait, comme on la ditdans la note précédente, les Sa


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