. Congrès national du Tiers-ordre franciscain à Montréal à l'occasion du 7e centenaire de la fondation du Tiers-ordre. s suaves parfums des vertuschrétiennes : dhumilité, de douceur, de modestie, de charité,de pénitence. Mais une telle ambition ne peut se réaliser que par la vertu duChrist Sauveur, dans la conformité de vie à la doctrine de sonEvangile.— Or, où trouver de cette doctrine une application pluspratique et plus simple que dans la règle donnée par Françoisà son Tiers-Ordre ? Mieux que tout autre moyen ne peut-ellepas façonner les âmes de ses profès aux traits du Christ modèledes pré
. Congrès national du Tiers-ordre franciscain à Montréal à l'occasion du 7e centenaire de la fondation du Tiers-ordre. s suaves parfums des vertuschrétiennes : dhumilité, de douceur, de modestie, de charité,de pénitence. Mais une telle ambition ne peut se réaliser que par la vertu duChrist Sauveur, dans la conformité de vie à la doctrine de sonEvangile.— Or, où trouver de cette doctrine une application pluspratique et plus simple que dans la règle donnée par Françoisà son Tiers-Ordre ? Mieux que tout autre moyen ne peut-ellepas façonner les âmes de ses profès aux traits du Christ modèledes prédestinés ; surtout par le deuxième chapitre de cette règle,série de sages prescriptions toutes de nature à assurer, à protéger,à perfectionner la vie di^ine de nos âmes ? Assurée, notre vie surnaturelle personnelle le devient par len-gagement pris au jour de la profession dobserver les comman-dements de Dieu et ceux de lEglise ; assurée, elle le devientpar une foi plus éclairée et plus sincère quelle développe ; as-surée, elle le devient par les rapports fréquents quelle impose. — 289 — avec Dieu, tels que : lassistance quotidienne à la messe, la réci-tation de loffice divin aux intentions de lEglise ; assurée, ellelest surtout par la purification et la divinisation de lâme dansla réception prescrite et du sacrement de pénitence et de la SainteEucharistie. Cette vie ainsi assurée nest-elle pas de plus protégée par notrerègle franciscaine ? ses prescriptions sur la modestiedans les vêtements, sur lexclusion du luxe exagéré même danslameublement ; sur la frugalité, sur la sobriété, ne protègent-elles pas nos cœurs contre lenvahissement des deux passions do-minantes de notre siècle et décrites par Notre Saint Père le PapeBenoît XV comme causes du profond dérèglement des mœurs:lamour déréglé des richesses et la soif des jouissances ? La pratique constante de notre règle ne développe-t-elle pasencore
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