Bruxelles à travers les âges . ers payant leurfermage sur leurs propres biens, et également ceux qui ont été exemptés ancienne-ment de cette taxe. Ainsi résolu le 16 octobre 1680. — Van Nuvele (3). »Jai réservé pour le chapitre suivant ce qui concerne la Senne et le canal de Wille- (1) On nétait admis au droit de bourgeoisie quà la condition de résider sur le territoire, de jurer fidélité au prince etdacquitter un droit dentrée, qui fut porté successivement de 2 à 172 florins de Brabant. (2) Lancienne cuve de Bruxelles comprenait Saint-Josse-ten-Noode et Ixelles, dont les églises étaie


Bruxelles à travers les âges . ers payant leurfermage sur leurs propres biens, et également ceux qui ont été exemptés ancienne-ment de cette taxe. Ainsi résolu le 16 octobre 1680. — Van Nuvele (3). »Jai réservé pour le chapitre suivant ce qui concerne la Senne et le canal de Wille- (1) On nétait admis au droit de bourgeoisie quà la condition de résider sur le territoire, de jurer fidélité au prince etdacquitter un droit dentrée, qui fut porté successivement de 2 à 172 florins de Brabant. (2) Lancienne cuve de Bruxelles comprenait Saint-Josse-ten-Noode et Ixelles, dont les églises étaient des succursales deSainte-Gudule ; Schaerbeek, Saint-Gilles, Forest, Anderlecht, Molenbeek et Laeken. Un arrêté du 14 fructidor an 111 fit deBruxelles un canton distinct. Saint-Jesse-ten-Noode et Schaerbeek furent enclavés dans le canton de Woluwe-Saint-Etienne ;Ixelles, Saint-Gilles et Forest dans celui dUccle; Anderlecht, Molenbeek et Laeken dans celui dAnderlecht. (3) Catalogue de lExposition de 78 BRUXELLES A TRAVERS LES AGES. broeck. Le moment est venu toutefois de retracer brièvement la physionomie généralede Bruxelles à différentes époques de son histoire. Un romancier, qui est en mêmetemps un érudit, la peinte à grands traits telle quelle était au xive siècle. La ville,nous dit-il, offrait un aspect pauvre, triste et sombre. Les principales rues, à peinepavées, étaient formées de maisons en bois dun seul étage, où les rayons du soleilsemblaient pénétrer à regret. Çà et là sélevait une habitation en pierres flanquée detourelles qui indiquaient la demeure dune famille noble et riche. Mais ces steenenmêmes (ainsi appelait-on les hôtels massifs des patriciens) ressemblaient mieux à desforteresses inexpugnables, à des bastilles menaçantes quà des palais de gentils-hommes. Ils paraissaient écraser les modestes demeures de la bourgeoisie, et lapensée ne sy arrêtait quavec une sorte deffroi. « Aucun monument g


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