. Les bons enfants . reconnaissant la lettre. HENRI. Et moi aussi, elle ma fait pleurer très long-temps. â Voyons, voyons la lettre! » dirent les enfantssapprochant du commissaire de police. Jules et Nicolas seuls restaient près du mur etparaissaient terrifiés. « Savez-vous, mes enfants, qui a écrit cettelettre? â Je ne sais pas ! » sécrièrent les enfants enchÅur. Jacques et Louis ne disaient rien. <( Voilà deux petits messieurs bien gentils quidoivent savoir quelque chose, dit le , mes petits messieurs. » Louis et Jacques sapprochèrent sans crainte, carils s


. Les bons enfants . reconnaissant la lettre. HENRI. Et moi aussi, elle ma fait pleurer très long-temps. â Voyons, voyons la lettre! » dirent les enfantssapprochant du commissaire de police. Jules et Nicolas seuls restaient près du mur etparaissaient terrifiés. « Savez-vous, mes enfants, qui a écrit cettelettre? â Je ne sais pas ! » sécrièrent les enfants enchÅur. Jacques et Louis ne disaient rien. <( Voilà deux petits messieurs bien gentils quidoivent savoir quelque chose, dit le , mes petits messieurs. » Louis et Jacques sapprochèrent sans crainte, carils se sentaient innocents. « Connaissez-vous ces deux messieurs qui setiennent collés contre le mur là -bas, comme silsvoulaient y entrer? » Jacques se retourna, sourit et répondit : « Cest Jules et Nicolas de Bricone. â Ne serait-ce pas eux qui auraient écrit cettelettre? Ils ont lair de coupables qui craignent laprison! » Louis et Jacques ne répondirent pas. « Vous ne voulez pas accuser ces messieurs ;. o 3o ce O CI 3 LES BONS ENFANTS 37 cest généreux à vous, mes enfants, mais votregénérosité ne les sauvera pas, sils sont , messieurs Jules et Nicolas de Bri-cone », ajouta le commissaire dune voix forte etsévère. Jules et Nicolas approchèrent lentement; leursdents claquaient, leurs jambes pliaient sous eux,ils tremblaient de tous leurs membres. « Lequel de vous a écrit cette lettre? â Cest Jules, dit Nicolas. â Cest Nicolas, dit Jules. â Cest-à -dire que cest tous deux. Et vouscrovez quil est permis de prendre une fausse si-gnature, dannoncer une fausse nouvelle qui devaitaffliger profondément la malheureuse femme à la-quelle vous lécriviez; vous croyez quil est permisdexercer sa méchanceté sans en être puni? La loivous condamne à être jugés comme porteurs defausses nouvelles, et vous irez en prison pour yattendre votre jugement. â¢â Grâce, p


Size: 1249px × 2002px
Photo credit: © Reading Room 2020 / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bo, bookauthorcomtessede17991874, bookcentury1800, bookdecade1890