Cologne . laprose succède a la poésie. .Maître Sic!.m étaitdorigine souabe et sétait formé dans le milieuartistique si intéressant qui se créa dans lAlle-magne du sud à la faveur des grands Concilesde Bàle et de Constance. Transplanté dans lemilieu colonais, il va sefforcer de combiner avec le réalisme souabe deConrad AVit/. la tradition mystique de -Maître Willielm. Ses .Madonesmoins éthérées et nu un- ei filées que celles de son devancier ont une grâcefamilière et profane. Les œuvres quon peut lui attribuer avec certitude sont peu Musée de Darmstadt possède son seul tableau dat


Cologne . laprose succède a la poésie. .Maître Sic!.m étaitdorigine souabe et sétait formé dans le milieuartistique si intéressant qui se créa dans lAlle-magne du sud à la faveur des grands Concilesde Bàle et de Constance. Transplanté dans lemilieu colonais, il va sefforcer de combiner avec le réalisme souabe deConrad AVit/. la tradition mystique de -Maître Willielm. Ses .Madonesmoins éthérées et nu un- ei filées que celles de son devancier ont une grâcefamilière et profane. Les œuvres quon peut lui attribuer avec certitude sont peu Musée de Darmstadt possède son seul tableau daté: une Présenta-au temple de 1 147. .Mais Cologne sest réservé La meilleure part :le triptyque de VAdoration dis Mages, la Vierge à la Violette, lal ierge au buisson </< roses et le Jugement dernier du retable .Muschel-Metternich. Le Jugement dernier du Musée Wallraf, panneau central dun retabledontles volets sont à Munich et à Francfort, est de toutes ses œuvres celle. Le maître de la famille de laVierge : Tête de femme,ée Wallraf-Richartz. LÉCOLE DE PEINTURE COLONAISE 103 qui rappelle le plus ses origines souabes. Le Christ trônant sur un arc-en-cielest en tout cas un motif absolument étranger à la peinture colonaise. Laséparation des bons et des méchants est représentée avec une verve réalisteet populaire qui annonce les diableries de Jérôme Bosch :les bienheureux tout nus,mais vus de dos pour plus dedécence,sont reçus à la portedu Paradis par Saint Pierrequi les accueille au son de lamusique des anges tandisque les damnés récalcitrants,parmi lesquels on remarquede gros moines tonsurés, sedébattent vainement entre lesmains des démons qui lesagrippent. La Madone auBuisson de roses dont on acontesté lattribution et lex-quise Vierge à laViolette duMusée archiépiscopal rappel-lent davantage lidéalismesuave de Maître Wilhelm. Mais lœuvre maîtresse deStefan Lochner, un des chefs-dœuvre de la peinture alle-mande du


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