. Le General Dourakine; . es un mauvais cheval rétif!Fouettez! frères, fouettez! » Les cris de Paul furent enfin entendus parMme Dérigny ; elle accourut, se précipita dans lachambre, culbuta Yégor, repoussa les autreset arracha de leurs mains son pauvre Paul ter-rifié. « Méchants enfants, sécria-t-elle, mon pauvrePaul ne jouera plus avec vous. — Vous êtes une impertinente, dit Sonushka,et je demanderai à mor,oncle de vous faire fouet-er. » Mme Dérigny poussa un éclat de rire, qui irritaencore plus les quatre aînés, et emmena Paulsans répondre. Jacques revenait avec la corde,effrayé de voir ple


. Le General Dourakine; . es un mauvais cheval rétif!Fouettez! frères, fouettez! » Les cris de Paul furent enfin entendus parMme Dérigny ; elle accourut, se précipita dans lachambre, culbuta Yégor, repoussa les autreset arracha de leurs mains son pauvre Paul ter-rifié. « Méchants enfants, sécria-t-elle, mon pauvrePaul ne jouera plus avec vous. — Vous êtes une impertinente, dit Sonushka,et je demanderai à mor,oncle de vous faire fouet-er. » Mme Dérigny poussa un éclat de rire, qui irritaencore plus les quatre aînés, et emmena Paulsans répondre. Jacques revenait avec la corde,effrayé de voir pleurer son frère, il crut queMme Dérigny lemmenait pour le punir. « Maman, maman, pardonnez à ce pauvre Paul ;laissez-le jouer avec les neveux du général, » sé-cria Jacques en joignant les mains. Mais quand il sut de Mme Dérigny pourquoi ellelemmenait, et que Paul lui raconta la méchan-ceté de ces enfants, il voulut dans son indigna-tion porter plainte au général ; Mme Dérigny lenempê -%■; LE GÉNÉRAL DOURAKINE. «5 « Il ne faut pas tourmenter le général de nosdémêlés, mon. petit Jacques, dit-elle. Ne jouezplus avec ces enfants mal élevés et Paul naurapas à en souffrir. — Ils nauront toujours pas la corde, dit Jac-ques en embrassant Paul et en suivant Mme Déri-gny. Tont-ils fait bien mal, ces méchants, monpauvre Paul ? PAUL. Non, pas très-mal; mais tout de même ils ta-paient fort quand maman est arrivée, et puis jé-tais fatigué. Le garçon que les autres appelaientYégor est lourd, et je ne pouvais pas courir viteà quatre pattes. » Jacques consola son frère de son mieux, aidépar Mme Dérigny ; elle était occupée à réparer ledésordre de leurs chambres, que Dérigny avaitdépouillées pour rendre plus commodes celles deMme Papofski et de ses enfants. Ils < oururent à larecherche de Dérigny qui courait de son côté pourtrouver les objets nécessaires au coucher, et à latoilette de sa femme et de ses enfant


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