. Bulletin de la Société géologique de France. Geology. 1890 A. LACROIX. â SYENITES NÃPHÃLINIQUES 525 du calcaire. C'est dans cette carrière que j'ai recueilli les prin- cipaux échantillons qui ont sorvi à ce travail. Les massifs éruptifs et les calcaires paléozoïques des environs de Montréal sont percés par un nombre considérable de filons de roches éruptives noires compactes, dont quelques-uns n'ont que quelques centimètres d'épaisseur, tandis que d'autres atteignent plusieurs mètres. Ces filons, dont les directions s'eutrecroisent,sont constitués par des roches du groupe de
. Bulletin de la Société géologique de France. Geology. 1890 A. LACROIX. â SYENITES NÃPHÃLINIQUES 525 du calcaire. C'est dans cette carrière que j'ai recueilli les prin- cipaux échantillons qui ont sorvi à ce travail. Les massifs éruptifs et les calcaires paléozoïques des environs de Montréal sont percés par un nombre considérable de filons de roches éruptives noires compactes, dont quelques-uns n'ont que quelques centimètres d'épaisseur, tandis que d'autres atteignent plusieurs mètres. Ces filons, dont les directions s'eutrecroisent,sont constitués par des roches du groupe de la syénite népliélinique et du groupe des porphyrites {porphijrites micacées, amphiboliques, augitiques) et des néphélinites, etc. (fig. 5). Toutes ces roches semblent être d'âge silurien, car si à Montréal Figure 5. â Coupe prise à la Mile End n. Néphélinite. b. Calcaire de Trenton. même leur gisement n'indique que leur âge minimum, il faut tenir compte de l'observation faite par les géologues canadiens (1) de l'existence de cailloux roulés de porphyrites identiques à celles des dykes de Montréal, trouvés dans les conglomérats de l'île de Sainte-Hélène, près Montréal. Ces derniers alternent avec des calcaires à Favosites Gothlandica, Ortliis oblata, Stropliomena rhom- boïdalis, Rhynchonella ventricosa, Pentamerus gakatus, P. pseudo- galeatus, fossiles caractéristiques du Silurien supérieur {Lower Helderberg). Il reste cependant quelque incertitude, ces mêmes calcaires et brèche étant percés par un filon de néphélinite. Quoi qu'il en soit, une notable partie de toutes ces roches éruptives date certainement du milieu de la période silurienne. L'examen des relations mutuelles de toutes ces roches consti- tuerait une étude du plus haut intérêt. Le peu de temps que j'ai pu consacrer à cette région, à la fin d'un long v
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