. Le tour du monde : nouveau journal des voyages . acha construiten marbre noir sur le sommet dune haute montagne, et([ue litinéraire de Gonstantinople à la Mecque désignesous le nom de fort Doulek. (lest en nous dirigeant sur cepoint, par des sentiers presque impraticables et bordés deprécipices, que notre petite caravane vint se jeter malen-contreusement dans un véritable repaire de voleurs. Un cami) de bandits.— LAnnacha-Kalessi. —La vallée de pont blanc. — Nous avions maiché une grande partie du joui- pourfaire lexcursion de lAnnacha-Dagh, lorsque nous enten-dîmes deux c
. Le tour du monde : nouveau journal des voyages . acha construiten marbre noir sur le sommet dune haute montagne, et([ue litinéraire de Gonstantinople à la Mecque désignesous le nom de fort Doulek. (lest en nous dirigeant sur cepoint, par des sentiers presque impraticables et bordés deprécipices, que notre petite caravane vint se jeter malen-contreusement dans un véritable repaire de voleurs. Un cami) de bandits.— LAnnacha-Kalessi. —La vallée de pont blanc. — Nous avions maiché une grande partie du joui- pourfaire lexcursion de lAnnacha-Dagh, lorsque nous enten-dîmes deux coups de feu dans la direction que nous sui-vions. Bientôt deux cavaliers [)orlant le costume turko-man nous accostèrent et, sous prétexte de nous remettredans notre chemin, nous conduisirent par détroits sen-tiers dans une gorge profonde où un célèbre bandit tur-koman faisait sa résidence habituelle. Larnaout Méhé-met-Katerdji est connu dans toute la Karamanie commele plus hardi voleur et le plus habile pillard du Environs de la bourgade dHadjin, sur un des contre-forts méridionaux du Karmès-Dagh. — Dessin de Grandsire daprès M. V. Langlois. Secondé par quelques cavaliers, protégé par les chefsturkomans de la contrée et redouté des autorités turques,il exploite en grand la route de Kulek. Les caravanes luipayent rançon, et malheur à qui résisterait aux sbires delarnaout. Quand nous arrivâmes à son campement, si touteloison peut donner ce nom à de mauvaises toiles qui ser-vaient de tentes, nous comprimes que nous avions af-faire k forte partie. Heureusement pendant les troisjours que nous restâmes au pouvoir du bandit, nouspi\mes mettre ce repos forcé à profit eu obtenant de luiquil nous laisserait partir sans eucombre. Le khavadjaBothros, qui avait eu autrefois des rapports intimes avec larnaout, parvint à nous tirer du mauvais pas où nousnous étions engagés, et je dois dire que ce fut le ban-dit qui nous facilita les mo
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