. Les vacances . les cognait lun contre lau-tre, sen faisant un rempart contre les cinq ou sixrestants, qui faisaient pleuvoir sur Paul et sur Léonune grêle de coups de poing. M. de Rosbourg sé-lança sur le champ de bataille, saisit de chaquemain un de ces grands garçons par les reins, lesenleva en lair et les lança par-dessus la haie ; il enfit autant de deux autres ; ce que voyant les der-niers, ils cherchèrent à se sauver, mais M. de Ros-bourg les rattrapa facilement et leur administra àchacun une correction qui leur fit pousser des hur-lements de douleur. (c Allez maintenant, polissons, et


. Les vacances . les cognait lun contre lau-tre, sen faisant un rempart contre les cinq ou sixrestants, qui faisaient pleuvoir sur Paul et sur Léonune grêle de coups de poing. M. de Rosbourg sé-lança sur le champ de bataille, saisit de chaquemain un de ces grands garçons par les reins, lesenleva en lair et les lança par-dessus la haie ; il enfit autant de deux autres ; ce que voyant les der-niers, ils cherchèrent à se sauver, mais M. de Ros-bourg les rattrapa facilement et leur administra àchacun une correction qui leur fit pousser des hur-lements de douleur. (c Allez maintenant, polissons, et recommencezsi vous losez. » LP]S VACANCES 283 Et il les congédia de deux bons coups de ce temps, Paul et Léon, aidés de M. deRugès et de M. de Traypi, relevèrent le pauvreidiot, qui restait à genoux tout tremblant et pleu-rant. Son corps était prodigieusement enflé etrouge; son dos et ses reins étaient écorchés en plu-sieurs endroits. «Pauvre malheureux! sécria M. de Rosbourg;. Paul donnait un coup de pied à un quatrième. que lui ont-ils fait pour le mettre en cet état?— Quand nous sommes arrivés, mon père, nousavons trouvé ces misérables, armés les uns degrandes verges, les autres de poigné.es dorties,battant et frottant le pauvre idiot pendant que lesdeux plus grands le maintenaient à terre. Ils la-vaient attiré dans ce chemin isolé, lavaient dés-habillé, et samusaient, comme je vous lai dit, àle fouetter et à le frotter dorties. Cest Léon qui,accouru le premier et indigné de ce spectacle, leura ordonné de finir, le pauvre idiot nous a expliquétant bien que mal ce que je viens de vous dire; je 284 LES VACANCES leur ai ordonné à mon tour de laisser ce pauvregarçon. « Ah bah! ont-ils répondu, vous êtes deux,« nous sommes douze plus forts que vous : laissez-<( nous nous amuser, ou nous vous en ferons au-tant. » Et lun deux allait recommencer, lorsque jelui criai : « Arrête, drôle ! Pars à linstant, ou je f


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