. Études de phonétique espagnole . Fig. 48. une tendance à affaiblir le d dans quelques cas. Ainsi dansdiesiro (fig. 47), lexplosion a disparu, et larticulation est devenue fricative, tant elle est lente et flnhle. Mais locclu-sion persiste toujours. Comme médiale, d est plus difficile à classer. Même entredeux vovelles la variété occlusive se trouve assez fréquem-ment, surtout pour B et D. Et en même temps^le son neparaît pas être le même que celui quon entend pour lesinitiales. Prenons par exemple le tracé de crudo (f\g. 48).Lexplosion est assez marquée, mais locclusion nest plusferme, car l
. Études de phonétique espagnole . Fig. 48. une tendance à affaiblir le d dans quelques cas. Ainsi dansdiesiro (fig. 47), lexplosion a disparu, et larticulation est devenue fricative, tant elle est lente et flnhle. Mais locclu-sion persiste toujours. Comme médiale, d est plus difficile à classer. Même entredeux vovelles la variété occlusive se trouve assez fréquem-ment, surtout pour B et D. Et en même temps^le son neparaît pas être le même que celui quon entend pour lesinitiales. Prenons par exemple le tracé de crudo (f\g. 48).Lexplosion est assez marquée, mais locclusion nest plusferme, car le levier ne sabaisse pas à sa position de reposabsolu. Toutefois il y a occlusion et il v a explosion; letype nest pas douteux. La langue nesc pas appuyée contreles dents supérieures, mais elle a une position plutôt inter-dentale, cest-à-dire que la pointe se porte en avant. Ilsasit dun d interdental occlusif sonore .. I-ig- 49- Entre ce son, qui est fort commun, et la vraie fricativedont nous parlerons plus loin, il existe un certain nombrede nuances. Dans la figure 46 on verra une médiale oùlocclusion nest pas complète ou ferme, et dont lexplosion Cf. adhésion, p. 93. — )9 — est paresseuse. Celle-ci est plus lente, mais en même tempsplus forte dans loJo (hg. 35), et locclusion est moins biengardée. Ce type avance un peu plus vers le fricatif dansdiida (fig. 45) ou ihSiie (fig. 5 i). Ensuite viennent les véri-tables fricatives. Dans les combinaisons médiates, (/ varie beaucoup. Dans;/(/ (e. g. ciiando) il est toujours une occlusive Id il lest généralement. Dans espaJda (fig. 49), lexplo-sion saute aux 3eux, mais locclusion nest, pas assez fermepour empêcher la sortie du souffle dans lequel les vibrationsse laissent très bien voir. Pour rd il v a variation, mais engénéral cest le tvpe fricatif quon rencontre. Dans sd, le dest plus souvent occlusif. Ainsi d occlusif se
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