Le de l'ordre des Frères prêcheurs : sa vie intime et religieuse . ,à une telle distance et dans notre iroid sommeil,quon juge de quel effet ils étaient sur des espritséchauffes par la lutte et au plus vif de la mêlée. Ah!si cétait là de léloquence de tribun, comme on ledisait de son temps, et comme on la écrit depuis,nous le voulons bien, et nous souhaitons à 1 Églisede Dieu beaucoup de tribuns de cette trempe. Désormais il poursuivit sans interruption, danscette chaire de Notre-Dame, lexposition du dogmecatholique jusquen I80I. il nen continua pas moinsses stations de provin


Le de l'ordre des Frères prêcheurs : sa vie intime et religieuse . ,à une telle distance et dans notre iroid sommeil,quon juge de quel effet ils étaient sur des espritséchauffes par la lutte et au plus vif de la mêlée. Ah!si cétait là de léloquence de tribun, comme on ledisait de son temps, et comme on la écrit depuis,nous le voulons bien, et nous souhaitons à 1 Églisede Dieu beaucoup de tribuns de cette trempe. Désormais il poursuivit sans interruption, danscette chaire de Notre-Dame, lexposition du dogmecatholique jusquen I80I. il nen continua pas moinsses stations de province, qui lui servaient commedesquisses des grandes Conférences, et lui don-naient loccasion de ses principales fondations reli-gieuses. A la fm de lhiver de 1844, il prêcha à Grenoble.« Cest un peuple ouvert, bon, généreux, hostile à la religion et en entendant parler avecplaisir». » Il eut à y soutenir un dernier et défi-nitif assaut du vigilant M. Dessaurel =» contre lhabit 1 XVI< Conférence.* Lettre xxxiii» à M3 Directeur au minisj. — 41 — lvligieux. (c Jui prêché avec mon liabit religieux,sans empêchement aucun, écrit-il à M^^Swelchine ;reste à savoir si le vigilant M. Dessauret, qui traquece pauvre habit depuis trois ou quatre ans, ne nousenverra pas quelque lettre foudroyante, w La lettrene se fît pas attendre, et nous la citerons en mémoiredun si beau zèle pour les intérêts religieux, et derinsfrate indocilité du moine réfractaire. La lettreétait adressée à M^ Philibert de Bruillard, évêquede Grenoble, « petit vieillard de quatre-vingts anspassés, vif, souriant, spirituel, plus ferme et plusdévoué que tel évêque qui ne porte pas le poids detant dannées ^ » « Paris, 4 février 1844. M Monseigneur, « Je viens dêtre informé que M. labbé Lacor-daire est parti pour Grenoble, sans doute avec lin-tention dy faire quelques prédications. Je me suisjusquici fait un devoir décrire à tous les préla


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