Gazette des beaux-arts . es, — ciboires (colombes etpyxides), — encensoirs et navettes àencens, — agrafes de chape, — reliures, — crosses, croix de consé peine de recommencer le cata-logue de vente, il nous faut effleurer cesvastes matières et nous contenter de renonciation sommaire des œuvres principales que nous citerons. Aussidemandons-nous pardon davance de la rapidité de notre examen, et,peut-être, de sa longueur. chasses. — La forme la plus ordinaire des châsses est celle dunepetite maison à deux pignons, recouverte par un toit à deux les façades latérales so
Gazette des beaux-arts . es, — ciboires (colombes etpyxides), — encensoirs et navettes àencens, — agrafes de chape, — reliures, — crosses, croix de consé peine de recommencer le cata-logue de vente, il nous faut effleurer cesvastes matières et nous contenter de renonciation sommaire des œuvres principales que nous citerons. Aussidemandons-nous pardon davance de la rapidité de notre examen, et,peut-être, de sa longueur. chasses. — La forme la plus ordinaire des châsses est celle dunepetite maison à deux pignons, recouverte par un toit à deux les façades latérales sont coupées par de petites avances quidonnent la forme dune croix au plan de lensemble. Alors la châsse aquelque ressemblance avec une église à transepts. Mais souvent la simi-litude est plus prononcée, surtout vers la fin du xm° siècle, et il est tellechâsse de cette époque, comme celle de saint Thaurin, dÉvreux, qui,avec ses contre-forts et son clocher central, ressemble à un modèle de. LA COLLECTION SOLTYKOFF. 213 chapelle. La plus importante de celles en forme de maison, que possé-dait la collection Soltykoff, était celle qui a jadis tant fait parler delle,sous le nom de châsse de saint Calmine. Elle appartenait à léglise de LaGuène (Gorrèze), lorsque le desservant et le maire de cette communesavisèrent de la vendre à un chaudronnier pour la somme de 250 francs— cétait en 1841, il y a vingt ans de cela. — Celui-ci la revendit3,000 francs à un marchand de Paris. Le fait fut dénoncé au garde dessceaux, qui fit mettre la châsse en séquestre et qui excita le conseil defabrique de La Guène à plaider en revendication de la chose que lonavait vendue sans son consentement2. La fabrique gagna en premièreinstance et perdit sans doute en appel, car ladite châsse ne tarda pas àentrer dans le cabinet du prince Soltykoff. Vous croyez peut-être que ladministration, qui jadis avait noirci tantde papier pour la restitution de cette
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