Histoire de la vie politique et privée de Louis-Philippe . strophe inconnue qui menaçait la famille patrouilles étaient répandues de plus en plus nombreuses. Maisrien navait été découvert, et tout faisait présumer, disaient les rap-ports successifs, que lon avait été inquiété alors par de faux rensei-gnements. Et cependant une inquiétude visible planait sur la foule, plus si-lencieuse que dhabitude, et dans les rangs de la garde nationale,moins serrés que de coutume. A hiidi et quelques minutes, le cortège royal, marchant au pas,arrivait en face du Jardin-Turc. Là un garde national


Histoire de la vie politique et privée de Louis-Philippe . strophe inconnue qui menaçait la famille patrouilles étaient répandues de plus en plus nombreuses. Maisrien navait été découvert, et tout faisait présumer, disaient les rap-ports successifs, que lon avait été inquiété alors par de faux rensei-gnements. Et cependant une inquiétude visible planait sur la foule, plus si-lencieuse que dhabitude, et dans les rangs de la garde nationale,moins serrés que de coutume. A hiidi et quelques minutes, le cortège royal, marchant au pas,arrivait en face du Jardin-Turc. Là un garde national quitte son rang, savance vers le roi et luiprésente une pétition. Le roi se baisse sur son cheval pour la prendre. Pendant ce mouvement il aperçoit une légère fumée, à la fenêtredu second étage dune maison portant le numéro 50 — Ah ! dit-il, ceci est pour nous, Joinville. 11 navait pas achevé que quelque chose de pareil à un feu depeloton se fait entendre, et quautour de Jui la terre se couvre desang, de blessés et de ÎAEîHlOiJilE IFllEStlHlD Loiis-pniLippE 99 Le roi porte successivement la vue sur chacun de ses trois enfants. Il a reçu un choc violent au bras gauclie, le prince royal, nuecontusion à la cuisse ; le cheval du prince de Joinville se cabre blesséà la croupe ; le duc de Nemours na rien. Mais autour de la famille royale si ée, lecarnage est grand. Le maréchal Mortier et le général Lâchasse de Vérigny ont ététués raides. M. Villate, officier dartillerie, glisse en arrière sur soncheval et tombe, les bras étendus, frappé dune ballea:u front; le co-lonel de gendarmerie Raffé, M. Rieussec , lieulenant-colonel de laSMégion, les gardes nationaux Prudhomme, Benetter, Ruard etLéger, une ouvrière en frange nommée Laugerey, un vieillard sep-tuagénaire, M. Labrouste, et une jeune fille nommée Sophie Remysont blessés morlellement. Sept ou huit personnes, atteintes plus ou moins gravement,.so


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