Annales de l'Institut Pasteur . crétion des éléments h et alors ces éléments joueraienttoujours le principal rôle dans le mécanisme de limmunité,mais rien ne prouve que les autres éléments du sang ou mômecertaines cellules de lorganisme ne participent pas à lélabora-tion des anticorps. Les anticorps peuvent ne pas être pré formés dans le sang, BACILLUS HOPLOSTERNUS (PAILLOT) 417 mais apparaître seulement à la suite de linoculation desbacilles; cest ce qui semble résulter dun fait dexpériencequi, malheureusement, na pu encore êlre reproduit. Trois chenilles adultes étaient inoculées le 10 juill
Annales de l'Institut Pasteur . crétion des éléments h et alors ces éléments joueraienttoujours le principal rôle dans le mécanisme de limmunité,mais rien ne prouve que les autres éléments du sang ou mômecertaines cellules de lorganisme ne participent pas à lélabora-tion des anticorps. Les anticorps peuvent ne pas être pré formés dans le sang, BACILLUS HOPLOSTERNUS (PAILLOT) 417 mais apparaître seulement à la suite de linoculation desbacilles; cest ce qui semble résulter dun fait dexpériencequi, malheureusement, na pu encore êlre reproduit. Trois chenilles adultes étaient inoculées le 10 juillet 1916 avec une émulsionde bacilles provenant dune culture sur gélose du 3 juillet; vingt heures aprèslinoculation, une chenille mourait avec sang riche en microbes; les deuxautres ne paraissaient pas malades, mais dans le sang de lune delles ontrouvait quelques bacilles libres. A 10 heures, le 12 juillet, cette dernièrechenille était toujours vivante mais paraissait malade : dans le sang, en 10 \a 30 Fig. 7 et 8. — Bacilles normaux jeunes et formes dinvolution observéesdans le sang dune chenille réfractaire. Même grossissement. les bacilles étaient beaucoup plus nombreux que la veille. Les jours suivantslétat de la chenille, au lieu de saggraver, semblait au contraire samé le sang examiné le 15 juillet, cest-à-dire cinq jours après linoculation,le nombre des microbes était sensiblement le même que le 12, mais leurforme sétait assez remarquablement modifiée : ils étaient devenus pluspetits que les bacilles normaux, mais aussi sensiblement plus épais; lesfigures 7 et 8 donnent dailleurs une idée assez exacte de laltération deforme du bacille. On peut considérer celte forme anormale comme une véri-table forme dinvolution : le microbe semble bien végéter dansun milieu qui ne lui est pas favorable, puisquon ne rencontrepas déléments en voie de division. 11 faut alors admettre que, 418 ANNALES DE LINSTITUT
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