. Le Monde moderne. ssin est ferme,arrêté, précis; aucune difficulté de mé-tier ne le rebute. Sa couleur est sonore,franche, vivante. Il se dé detoute mollesse, de toute rondeur colonais senlise en des (pialitésmoyennes; le sien se trouve haut, com-plet, magistral ; mais il reste lidèle au type de femmes et danges rhé madones ont le front large et dé-mesuré, le menton petit, le cou étroit;ses anges ])arlois sourient comme ilssouriçnt là-bas. Ce n est que peu àpeu quil se débarrasse dun poncifaccepté et quil réagit contre les pré-ceptes recueillis ailleurs. Quand


. Le Monde moderne. ssin est ferme,arrêté, précis; aucune difficulté de mé-tier ne le rebute. Sa couleur est sonore,franche, vivante. Il se dé detoute mollesse, de toute rondeur colonais senlise en des (pialitésmoyennes; le sien se trouve haut, com-plet, magistral ; mais il reste lidèle au type de femmes et danges rhé madones ont le front large et dé-mesuré, le menton petit, le cou étroit;ses anges ])arlois sourient comme ilssouriçnt là-bas. Ce n est que peu àpeu quil se débarrasse dun poncifaccepté et quil réagit contre les pré-ceptes recueillis ailleurs. Quand il se sera totalement conquis,il inlluencera à son tour, en compagniede Hoger \an der \\eyden, les peintresallemands. 11 leur apprendra plus quilsne lui oui ejiseigné jadis: il retourneraen conquérant dans son pavs pour abo-lir ce quon pourrait appeler la « bon-dieuserie germanique —et les maîtresinconnus de tel autel, en particuliercelui du Mariensleben, lui seront à tel MANS M KM I. -rge parmi ies apôtres. Fragment des sept JQ(Pinacothèque de Munich.) BS de la Vierge. point Iributaires que leurs œuvres(à preuve la Crucifixion de lancienmusée Ivums à Anvers) lui seront attri-buées par nnéfjarde. Memling apparaît tour à tour portrai-tiste, peintre de léjjende et dhistoirereligieuses et miniaturiste. Outre ses volets de triptyque où ilrange, selon la coutume, les donateursde lœuvre (les Pierre Bultync et salemme, les Adolphe Greverade, lesAdrien Reims, les Floreins, etc. , ilimmortalisa les traits dun grand nombrede ses contemporains. Trois portraitsnous arrêteront. Le premier (musée de Bruxelles) estsévère et grand de style. Cest leffigiede Guillaume Rloreel, bourgmestre de X. — 3!l. Bruges. Costume brun. Le loiid ? I necolonnade et un paysage. Lart d Ingres est voisin de celui-ci :simplicité de moyens, dessin sobre etsur, caractérisation austère et enjolivement, mais la gravité dela vie montrée chez un ho


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