. Lettres d'une Péruvienne. quon puiffe luiprcpofer de ne tenir à rien danslâge où les prétentions vont au- 3 3 * Lettres dune Péruvienne.— __________ — delà du mérite ? Pourrois-tu com-prendre fur quel fondement on exigedelle la pratique des vertus, dontles hommes , en leurrefufant les lumières & ks prin-cipes nécefTaires pour les pratiquer? Mais ce qui fe conçoit encoremoins, ceft. que les parens Se lesmaris fe plaignent réciproquementdu mépris quon a pour leurs fem-mes &i leurs filles, 6c quils en per-pétuent la caufe de race en raceavec lignorance , lincapacité & lamauvaife éd
. Lettres d'une Péruvienne. quon puiffe luiprcpofer de ne tenir à rien danslâge où les prétentions vont au- 3 3 * Lettres dune Péruvienne.— __________ — delà du mérite ? Pourrois-tu com-prendre fur quel fondement on exigedelle la pratique des vertus, dontles hommes , en leurrefufant les lumières & ks prin-cipes nécefTaires pour les pratiquer? Mais ce qui fe conçoit encoremoins, ceft. que les parens Se lesmaris fe plaignent réciproquementdu mépris quon a pour leurs fem-mes &i leurs filles, 6c quils en per-pétuent la caufe de race en raceavec lignorance , lincapacité & lamauvaife éducation. O mon cher Aza ! que les vicesbrillans dune Nation , dailleurs fiféduifante, ne nous dégoûtent peintde la naïve {implicite de nos mœ jamais, toi ? lobligation Lettres dune Péruvienne. 3 5 > où tu es dêtre mon exemple, monguide Se mon foutien dans le cheminde la vertu ; & moi, celle 011 je luisde conferver ton eftime &: tonamour, en imitant mon modè - - 4 dune Péruvienne. LETTRE TRENTE-CINQUIEME. IN os vifites & nos fatigues, moncher Aza, ne pouvoient fè terminerplus agréablement. Quelle journéedélicieufe je paflai hier ! Combienles nouvelles obligations que jai àDéterville &C à fa fœur, me fontagréables ! Mais combien elles meferont chères , quand je pourrai lespartager avec toi ! Après deux jours de repos, nouspartîmes hier matin de Paris, Cé-line , fon frère, fon mari 6c moi ,pour aller, difoit-elle , rendre unevifite à la meilleure de fes voyage ne fut pas long ; nousarrivâmes de trè6 - bonne heure à Lettres r une Pin uvienne. 3 3 ^ une maifon de campagne , dont lafituation ck les approches me paru-rent admirables; mais ce qui mé-tonna en y entrant, fut den trou-ver toutes les portes ouvertes, &Cde ny rencontrer perfonne. Cette maifon, trop belle pourêtre abandonnée, trop petite pourcacher le monde qui auroit dû lha-biter, me paroifToit un enchante-ment. Cette penfée me di
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