. Gazette des beaux-arts . tuellement choisis, que lartiste a gaie-ment semés dans sa décoration. Dans le plafond, dont le parti pris géné-ral sassocie dailleurs parfaitement aux lambris, lexécution semble venirdune autre main, dune main moins légère et moins fme. On y trouveun peu de tout : des enfants, des amours, des renards, des cigognes et descoqs jouant les fables de La Fontaine ; des oiseaux, des singes, des fleurs,Peinture soigneuse, peinture attentive. Il ny a plus là, pourtant, cettevivacité primesautière de lironie et du caprice, cette vivacité de main etde pensée qui fait de la Gra


. Gazette des beaux-arts . tuellement choisis, que lartiste a gaie-ment semés dans sa décoration. Dans le plafond, dont le parti pris géné-ral sassocie dailleurs parfaitement aux lambris, lexécution semble venirdune autre main, dune main moins légère et moins fme. On y trouveun peu de tout : des enfants, des amours, des renards, des cigognes et descoqs jouant les fables de La Fontaine ; des oiseaux, des singes, des fleurs,Peinture soigneuse, peinture attentive. Il ny a plus là, pourtant, cettevivacité primesautière de lironie et du caprice, cette vivacité de main etde pensée qui fait de la Grande Singerie tout entière et des lambris dela Petite Singerie des spécimens incomparables de cet art savant etdélicieux du décor dans lequel nous étions passés maîtres au xvin siècle,et dont notre insouciance a laissé peu à peu détruire presque tous leschefs-dœuvre, sans que notre habileté soit bien certaine davoir retrouvéla science de les remplacer. GEORGES LAFEKESTRE.( La suite prochainement. ). 2 PlilUODE. 27 LE SALON DE 1881 (troisième article) LA SCULPTURE ^iJki Cest surtout en sculpture quil ne faut pas « laisser embrouiller ceque nous savons par ce que nousignorons ». La confusion des lan-gues est ici bien plus à redouterque dans la peinture. Elle menacesans cesse le parler divin, claircomme soleil, dont le monde resteenivré depuis Phidias, et dont toutvéritable amant de lart et de labeauté est le défenseur naturel. On peut, à Paris, embrasser etrepasser en quelques heures lhis-toire entière de la sculpture •. Maiscest, sans hésiter, au milieu desadmirables restes du siècle de^T7-??^S Périclès, quil faut aller, cette fois,^ prendre un bam de lumière,puisque, de lassentiment universel, la critique a la rare fortune de trouverlà sa norme, un phare, un apogée radieux, un art accompli. En quittantlun de ces sanctuaires, quune statue, un iragment suffisent à remplir derayons, toute introduction de mots douteux, dans la langue scu


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