. La mort du roi (21 Janvier 1793). la plancheverticale » , « pendant qu on lui mettoit lessangles » \ autour des reins et aux jambes,cest à ce moment seulement, semble-t-il, quele Roi commença à prononcer « dune Aoix siforte quelle dut être entendue du Pont-Tour-nant )) , « dune voix de stentor » % etacheva dans un tel tumulte « qu on ne putlentendre à plus de six pas » , les célèbresparoles dont le texte le plus sûr est certaine-ment le suivant : a Peuple, je meurs innocent!Je pardonne aux auteurs de ma mort! Je prie ^ Lettre de Sanson au directeur du Thermomètre. (, tonds français,
. La mort du roi (21 Janvier 1793). la plancheverticale » , « pendant qu on lui mettoit lessangles » \ autour des reins et aux jambes,cest à ce moment seulement, semble-t-il, quele Roi commença à prononcer « dune Aoix siforte quelle dut être entendue du Pont-Tour-nant )) , « dune voix de stentor » % etacheva dans un tel tumulte « qu on ne putlentendre à plus de six pas » , les célèbresparoles dont le texte le plus sûr est certaine-ment le suivant : a Peuple, je meurs innocent!Je pardonne aux auteurs de ma mort! Je prie ^ Lettre de Sanson au directeur du Thermomètre. (, tonds français, vas. 10,268.) - Récit de Rouy laine, dans le Magicien républicain. (Beau-court, t. I, p. 38i.) ^ La Ré\olution racontée par un diplomate é,p. 4^3. * Lea Résolutions de Paris, 19-2G Janvier. (Beaucourt, t. I,p. 365.) * Relation dEdgeworth. dans Beaucourt, t. I, p- 335. •^ Lombard de Langres, Mémoires t. IT,p. -5. ^ Santcrre, « Souvenirs » rapportés par Carro, Santerre,p. SUR LA PLACE DE LA REVOLUTION Dieu que mon sang ne retombe pas sur laFrance!... » Version dont les trois phrasesont pour elles lautorité des témoignages lesplus sûrs, et dont la dernière est particuliè-rement confirmée par lacte horrible quallaitsusciter bientôt cette suprême prière du était déjà ligoté lorsquil acheva deparler. Sanson prétend même dans son récitquaprès « sêtre écrié très haut : « Peuple, je« meurs innocent! », cest en se retournant verslui et ses aides quil prononça ses dernièresparoles*. Et quil ait « paru résister aux bour-reaux » pendant quils lattachaient, cela narien dinvraisemblable et sexplique « ou parlhorreur si naturelle à tout homme qui voitapprocher sa fin dernière, ou bien par lespoirque le peuple demanderoit sa grâce, car quelest lhomme qui nespère pas jusquaux der-niers moments ! » ^ Mais quil ait crié « trois ^ LeUrc de Sanson, déjà citée. - Relation dEdgcn
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