. Gazette des beaux-arts . les co-pient, les étudient, sen inspirent. Ainsi sopère, de par le pouvoir, etbien malgré lui, sans doute, la propagation officielle de la médiocrité. Un Paysage de , la Mort de Turenne de M. Philippoteaux,une fantaisie évangélique de M. Hamon, la Lisière de Forêt de M. Anas-tasi, le Tibère èi Ciiprée de M. Gendron, le Mercredi des Cendres deM. Stevens, un Intérieur déglise de M. Dauzats, et Y Inondation deTarascon de M. Bouguereau, tels sont, avec le Mercure, de M. Ingres,sur les vingt-huit tableaux envoyés par le gouvernement depuis 1814jusquen 1858, les
. Gazette des beaux-arts . les co-pient, les étudient, sen inspirent. Ainsi sopère, de par le pouvoir, etbien malgré lui, sans doute, la propagation officielle de la médiocrité. Un Paysage de , la Mort de Turenne de M. Philippoteaux,une fantaisie évangélique de M. Hamon, la Lisière de Forêt de M. Anas-tasi, le Tibère èi Ciiprée de M. Gendron, le Mercredi des Cendres deM. Stevens, un Intérieur déglise de M. Dauzats, et Y Inondation deTarascon de M. Bouguereau, tels sont, avec le Mercure, de M. Ingres,sur les vingt-huit tableaux envoyés par le gouvernement depuis 1814jusquen 1858, les seuls qui puissent trouver grâce aux yeux dun hommede goût. La ville de Marseille, dans les vingt-quatre acquisitions faitespar elle, a aussi à se reprocher quelques non-valeurs. Mais on lui doit,outre le Sneyders et le Fragonard déjà cités, la Vierge consolatrice dePapéty, la Madeleine dAry Scheffer, une Vue de Marseille de M. Lou-bon, le Quai Saint-Jean de M. Ziem, une Marine de M. Aiguier, et une. 10 74 GAZETTE DES BEAUX-ARTS. grande page maritime de M. Isabey. Quant à la société artistique desBouclies-du-Rhône, elle a donné, en 1853, un Paysage de M. Corot, etce don doit lui faire pardonner bien des choses. On le voit, par ce iapide aperçu, lart contemporain est loin de pré-senter à Marseille un ensemble complet, ni même satisfaisant. Aix etNantes possèdent des œuvres originales de M. Ingres. Il y a des tableauxde M. Delacroix à Bordeaux ; il y en a à Toulouse, à Tours, à Nantes, àRouen : il ny en a pas à Marseille. Labsence de Paul Delarocbe se com-prend mieux. Celle de M. Horace Vernet sexplique aussi. Mais que denoms à inscrire après ceux-là, depuis M. Decamps jusquà M. Troyon !Et parmi les jeunes maîtres que chaque exposition voit grandir, combiendont les œuvres figureraient avec honneur dans un musée de province, ety seraient à la fois dun bon exemple et dun bon enseignement! Une lacune bien plus considérable se fait sen
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