Mémoires de littérature tirez des registres de l'Académie royale des inscriptions et belles lettres, depuis le renouvellement de cette Académie jusqu'en 1705 . ? MEMOIRES D E LITTERATURE, TIREZ DES REGISTRES de lAcadémie Royale des lujcriptions. fc I — —???? - ? ! ,??.,..,.- - ? PARALLELE D H O M E R EET DE PLATON. Par M. lAbbé Massieu, J N fera peut-eftre furpris que jentreprenne\J de comparer deux grands hommes quonU\ a coufhime de concevoir fous des idéesg fort différentes. Au nom dHomère toutesP les grâces de la poëfie soffrent à lefprit :On lefigure un écrivain agréable qui le propofe pri
Mémoires de littérature tirez des registres de l'Académie royale des inscriptions et belles lettres, depuis le renouvellement de cette Académie jusqu'en 1705 . ? MEMOIRES D E LITTERATURE, TIREZ DES REGISTRES de lAcadémie Royale des lujcriptions. fc I — —???? - ? ! ,??.,..,.- - ? PARALLELE D H O M E R EET DE PLATON. Par M. lAbbé Massieu, J N fera peut-eftre furpris que jentreprenne\J de comparer deux grands hommes quonU\ a coufhime de concevoir fous des idéesg fort différentes. Au nom dHomère toutesP les grâces de la poëfie soffrent à lefprit :On lefigure un écrivain agréable qui le propofe princi-Tome IL A. 2. MEMOIRES paiement de plaire, & qui ne fonge quà prefênter fànSceffe à limagination tout ce qui eft: le plus capable de laflatter. Au lieu que le nom leul de Platon femble annon-cer toute la gravité de la philofophie : on le regarde commeun auteur lolide, dont le premier but eft dinftruire, <5c quisoccupe continuellement à munir la raifon de tout ce quily a de plus propre à la perfectionner. Mais outre cette différence, que lon découvre du pre-mier coup dœil dans leurs caractères, peut eftre aura-t-onencore de la peine à comprendre , quil puiffe y avoir unevraye reffemblance entre deux écrivains, dont lun seft faitcomme un devoir de blafmer éternellement lautre. Ceuxqui commencent à lire Platon , font fort embarraffez à dé-mefler fès véritables fentiments au fujet dHomère. Jamaisperfonne nen a parlé, foit en bien ou en mal, dune ma-nière plus outrée. Si nous len croyons dans quelques-unsde fes Traitez, Homère eft le plus excellent &. le plus di-vin
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