Les sources du Nil, voyage des capitaines Speke & Grant; abrégé d'après la traduction de . ue nous avons bientôt rencontré, roulant ses flotslimpides parmi les hauteurs schisteuses de Coucou res-semblait à une rivière des régions montagneuses de lE-cosse. Nous lavons suivi jusque dans le voisinage dupoint où lÉsoua vient le rejoindre. Ses eaux nétaientpas, à beaucoup près, aussi abondantes, que lorsquenous lavions traversé au-dessous des chutes de Kérou-ma; et cependant, selon les calculs du docteur Khoble-cher (i), il aurait dû déborder justement à cette épo-que; cela étant, il eût


Les sources du Nil, voyage des capitaines Speke & Grant; abrégé d'après la traduction de . ue nous avons bientôt rencontré, roulant ses flotslimpides parmi les hauteurs schisteuses de Coucou res-semblait à une rivière des régions montagneuses de lE-cosse. Nous lavons suivi jusque dans le voisinage dupoint où lÉsoua vient le rejoindre. Ses eaux nétaientpas, à beaucoup près, aussi abondantes, que lorsquenous lavions traversé au-dessous des chutes de Kérou-ma; et cependant, selon les calculs du docteur Khoble-cher (i), il aurait dû déborder justement à cette épo-que; cela étant, il eût été navigable, et nous en aurionsprofité pour ne pas le perdre de vue. Nous le quittâ-mes au contraire de nouveau, lui laissant faire un dé-tour dans la direction de louest, et passâmes à gué larivière Ésoua, dont les eaux rapides nous montaientjusquà la poitrine, mais dont le lit manque de largeur. (i) Le docteur Khoblecher , fondateur de la mission autri-chienne de Gondocoro, a établi que le Nil y atteint son niveauîe plus bas vers le milieu de janvier. — H. }illlllli!#!aiill«llllllïi LES SOURCES DU NTL 2g5 Pas une embarcation ne saurait la remonter, et sousaucun rapport on ne peut îa comparer au Nil lui-mê membres de lexpédition envoyée par Méhémet-Aliont singulièrement exagéré le volume de ce coursdeau (i) ; mais nous nen sommes pas autrement éton-nés, car ils se sont mépris sur sa situation. Nous étionsen effet sous le troisième degré 42 minutes de latitudenord, et par conséquent à une vingtaine de milles au-delà du point extrême de leurs investigations. Les jours suivants, nous avons peu avancé dans no-tre marche à cause des difficultés quéprouvait Maha-med pour achever le recrutement des porteurs dontil avait besoin pour traverser le pays des Béris. Effecti-vement ces indigènes se refusent obstinément à faire lemétier de portefaix et par conséquent sont en butte àla haine et aux hostilités de


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