Mémoires de l'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique . e chofe. Le propriétaire auroit donc beaucoup plus de fa-cilité à changer en un étang ou refervoir deau laportion du marais la plus voiline des fources ou ruif-feaux qui lui donnent lorigine, en la féparant du reftepar une bonne digue tranfverfale ,* après quoi fai-sant ébouler la terre & le limon de cette portion ren-fermée jufquk une profondeur proportionnée à labafe de la digue, & lui ayant procuré une déchargeconvenable, il pourroit pour lors travailler efficace-ment au delTéchement durable du refte de
Mémoires de l'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique . e chofe. Le propriétaire auroit donc beaucoup plus de fa-cilité à changer en un étang ou refervoir deau laportion du marais la plus voiline des fources ou ruif-feaux qui lui donnent lorigine, en la féparant du reftepar une bonne digue tranfverfale ,* après quoi fai-sant ébouler la terre & le limon de cette portion ren-fermée jufquk une profondeur proportionnée à labafe de la digue, & lui ayant procuré une déchargeconvenable, il pourroit pour lors travailler efficace-ment au delTéchement durable du refte de ce ce moyen leau moins croupilTante de létang de-viendroit plus convenable a la confervation & à lamultiplication du poiiTon quil ynourriroit, & cet ar-ticle feul lui procureroit un revenu très-conlîdérable,relativement au capital quil auroit expofé, tant pourla formation de létang que pour le delTéchement durelie du marais ; de forte quil pourroit compter avoiracquis pour rien le revenu annuel & le fonds de cesterres delTéché 52- Prix S E C T I O M. Des marais provenant des rivières ou de la men J[\( o u s voilà enfin parvenus à la partie îa plus diffi-cile & la plus frayeufe des delTéchemens, favoir :des marais qui tirent leur origine des grandes riviè-res ou de la mer, qui ell pourtant celle quil importele plus de favoir & de pratiquer, parce quil exifteencore beaucoup de ces marais principalement dans laFlandre & fur les côtes maritimes, malgré les progrèsconfidérables que la fcience & le zèle de lagricultureont faits depuis un certain nombre dannées , & lesfoins difpendieux quon seft donnés en particulier dansle pays fufdit pour le defTéchement des endroits ma-récageux. Dans tous les cantons des pays plats, qui ne fontque peu ou pas du tout montagneux, où il fe trouvedes enfoncemens plus ou moins vaftes & confidé-rables dans le voifinage des grofies rivières, & quifont de niveau ou même plus bas que leur lit or
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