Revue pittoresque : musée littéraire . e lasse pas ton cœur à celte escrime. Enfant, où ten vas-tu prendre la poésie ! Ma bouche nest donc pas la coupe dambroisie ? Va, suspends-y ta lèvre, enivre, enivre-toi! La plus belle chanson ne vaut pas, mon porte,Un baiser éloquent sur ma bouche muette :La lyre, cest lAmour, et la .Muse, cest moi. LES QUATRE SAISONS. Sonnet, que clianles-lu?— Je chante les sais(uis :Le en sa fleur est lamoureux poèlcQui souffle dans les lullis de la forci iimclteDepuis les chênes verts jusquaux neigeux buissons LÉté, cest un penseur que tous les horizonsAppe


Revue pittoresque : musée littéraire . e lasse pas ton cœur à celte escrime. Enfant, où ten vas-tu prendre la poésie ! Ma bouche nest donc pas la coupe dambroisie ? Va, suspends-y ta lèvre, enivre, enivre-toi! La plus belle chanson ne vaut pas, mon porte,Un baiser éloquent sur ma bouche muette :La lyre, cest lAmour, et la .Muse, cest moi. LES QUATRE SAISONS. Sonnet, que clianles-lu?— Je chante les sais(uis :Le en sa fleur est lamoureux poèlcQui souffle dans les lullis de la forci iimclteDepuis les chênes verts jusquaux neigeux buissons LÉté, cest un penseur que tous les horizonsAppellent. Il séveille aux chants de voit jusques au soir flotter sa il recueille encor la gerbe des moissons. LAutomne est un critique elTeuillanl la ramurePour voir le tronc de larbre et rêver sous le houx;Laveugle! il ne voit pas que la vendange est mûre. LIIivER, un misanthrope, uti spectateur jalouxQui siffle avec fureur, dans louragan qui roses, les épis, les raisins et sou à ^.?^v*»^*s^ aV^^-^A. LES TROIS AiVIOlJRELX DE LA MARQUISE CEM ET IN nOMAiNS. V. — Voire histoire dune Fille à marier peutfournir un vaudeville au (lymnase, dil la mar-quise; mais je naime pas les vaudevilles du(Jj-mnase. — Ni ceux de la Comédie francjaise, dil lepoêle. — Hier, dans ma promenade au bois, dil lesculpteur, on ma raconté une course au clocherdun meilleur stjle : U COURSE AU CLOCHER. Il y a cinq ans quun jeune genlillàlre de laiNormahdie vint à, laris pour apprendre h mettresa cravate, pour faire son droit, pour quelquesautres motifs aussi frivoles, M. Anatole de Gone- vay, qui nétait dans son village quun rustreendimanché, devint à Paris, en moins de deuxans, un garçon fort distingué dans le beau monde;niais ce chemin rapide lui avait coûté cher : sontemps dabord, car vtus comprenez quil navaitpas même songé a passer un premier examen dedroit; ensuite, il avait fait une cruelle brèche k safortune. Au lieu dal


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