Précis de la médecine pratique : contenant l'histoire des maladies & la maniere de les traiter, avec des observations & remarques critiques sur les points les plus intéressans . qui occupoientdifférentes places. La faignce èc les doux purgatifs fervent ici depréparatifs aux autres remèdes; cependant ils ii6 Maladies internes LE- ne font pas toujours néceffaires, fur-tout fi lé-CHAuT, puifement, comme il arrive très-fouvent, fetrouve joint à la maladie dont nous humecians, les rafraîchijfans , les Umpcrans8c les dépurans, tant en tifane quen apozème ,bouillon ou émuliion,font,dans c
Précis de la médecine pratique : contenant l'histoire des maladies & la maniere de les traiter, avec des observations & remarques critiques sur les points les plus intéressans . qui occupoientdifférentes places. La faignce èc les doux purgatifs fervent ici depréparatifs aux autres remèdes; cependant ils ii6 Maladies internes LE- ne font pas toujours néceffaires, fur-tout fi lé-CHAuT, puifement, comme il arrive très-fouvent, fetrouve joint à la maladie dont nous humecians, les rafraîchijfans , les Umpcrans8c les dépurans, tant en tifane quen apozème ,bouillon ou émuliion,font,dans ce cas, les remè-des les plus efficaces. Les chicoracécs^ les nitreux&C les acides y font les plus employés : le lait,le petit lait, les eaux de Vais , de Monfrin,de Maine, de Sainte-Reine, de Véfoul, & au-tres minérales froides de la même nature, ne fontpas dun moindre fe cours. Les caïmans, & mêmeles hypnotiques, font fouvent néceffaires ; maisce neft quaprès les remèdes généraux, & plu-fieurs jours de diète, quon peut les donner enfureté. On tire encore de très-grands avantagesdes bains & de lufage fréquent des GÉNÉRALES, Livre L llj U È P U I S E M E N T. CE T T E maladie a beaucoup daffinité avecla précédente : on les rencontre même fou-vent enfemble; cependant la bonne méthode nepermet pas de les confondre : les caufes de Tunefont plus a6lives,&:les effets en font plus prompts;celles de lautre font plus lentes, & leurs effetsplus tardifs. Uépuifiment (^ vires exhaujiœ^ eftdailleurs plus dangereux, & demande dautresfecours : il ne faut pas non plus le confondre avecla foibleife qui appartient à la fyncope & à la pa-ralylîe ; maladies qui ont une autre origine &uncaradere différent, quoiquelles puiffent être lafuite de celle qui fait le fujet de cet article. Labf-tinence poufTée trop loin, les grandes pertes, leslongues courfes, les travaux exceiîifs, létude im-modérée , le libertinage des femmes, & fur-toutronan
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