. Gazette des beaux-arts . ds, dans le paysdesquels il se trouve ». Il est bien difficile de ne pas voir là notre ter-rasse; elle naurait ainsi que gardé un nom déjà consacré par une lé-gende populaire. XII. — Finissons par la Merveille, qui continue de justifier le nomquon lui a donné dès lorigine. Rien de plus grand que la nudité solidede ce grand mur droit, dune étonnante volée, légèrement taluté au baset coupé de contre-forts carrés et plats qui nen rompent pas la ligne. Enréalité ce sont deux bâtiments; à gauche, en partant du bas, se super-posent en trois étages : lAumônerie, le Réfectoi
. Gazette des beaux-arts . ds, dans le paysdesquels il se trouve ». Il est bien difficile de ne pas voir là notre ter-rasse; elle naurait ainsi que gardé un nom déjà consacré par une lé-gende populaire. XII. — Finissons par la Merveille, qui continue de justifier le nomquon lui a donné dès lorigine. Rien de plus grand que la nudité solidede ce grand mur droit, dune étonnante volée, légèrement taluté au baset coupé de contre-forts carrés et plats qui nen rompent pas la ligne. Enréalité ce sont deux bâtiments; à gauche, en partant du bas, se super-posent en trois étages : lAumônerie, le Réfectoire et le Dortoir, à droite,et dans le même ordre, le Cellier, la Salle des chevaliers et le Cloîétage du bas est donc composé de lAumônerie et du Cellier, celui dumilieu du Réfectoire et de la Salle des chevaliers, le troisième du Réfec-toire et, dans une dimension plus basse, du carré des galeries du Cloître,dont le préau est à ciel ouvert et au-dessus duquel on voit en arrière. LE UONT SAINT-MICHEL, FACE DE LEST RESTAURÉE. (Tour Perrine, Belle-Chaise, Châtelet de lentrée, tour des Corbins, pignon de la Merveille.) 120 GAZETTE DES BEAUX-ARTS. le côté nord de la nef de léglise. Au centre, un escalier à vis dessert lessix parties du bâtiment, et cela avec des dégagements si ingénieux et descombinaisons si concordantes quil prouve la connexité indissoluble desdeux bâtiments accolés, dont linvention et le plan sont dun seul jet etviennent dun seul homme, qui était un bien graid artiste. Il lest aussien ce que sa disposition intérieure est marquée au dehors. PJen ne syconfond; chaque salle sy distingue et saccuse, tout en se fondant danslincomparable unité de ce majestueux ensemble. Ainsi les fenêtres durez-de-chaussée sont étroites ; au premier, celles du Réfectoire sont pluslarges, plus hautes, géminées par un meneau central, tandis que cellesde la Salle des chevaliers forment deux rangées, une première de fen
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