Histoire de la révolution de 1848 . diat à uneConvention qui régularise les droits du peu-ple. Cette conclusion est saluée de bravosfrénétiques. M. de Lamartine, qui na pas quitté la tri-bune, savance, à son tour, pour prendre laparole. Les amis de la princesse reprennent quel-que espoir. Il y avait lieu de penser, en effet,que M. de Lamartine allait se prononcer pourla régence. Dans la discussion de 1842, ilavait éloquemment soutenu les droits de la du-chesse dOrléans. On ne lavait point vu auxbanquets radicaux. Sa nature aristocratique (1) On a prétendu qiio co» lonKiifiira de M.


Histoire de la révolution de 1848 . diat à uneConvention qui régularise les droits du peu-ple. Cette conclusion est saluée de bravosfrénétiques. M. de Lamartine, qui na pas quitté la tri-bune, savance, à son tour, pour prendre laparole. Les amis de la princesse reprennent quel-que espoir. Il y avait lieu de penser, en effet,que M. de Lamartine allait se prononcer pourla régence. Dans la discussion de 1842, ilavait éloquemment soutenu les droits de la du-chesse dOrléans. On ne lavait point vu auxbanquets radicaux. Sa nature aristocratique (1) On a prétendu qiio co» lonKiifiira de M. calciiKes, quil iHait coiivcnu, dnim In nmtiiii«, uviOMM. Cnnssidirre et Lnprangp, quune colonno poptiliiiro en-viiljiniit lu CIminbru il dtui hiurtt nioiru «ri ijiiiirl. «t qu(M. Lcdru-Kollin, IVil lur lo cndrnn, nuvRil dautre but, ODgardant lu parnlc, quo do gngnor du temps. Mai» cette aiMf»ti iM, qui ne»t, diiilleurt, appuyiSo diiucuno prouve, me pa-riiU dénuée de tout fondement. PREMIERE TARTIE 121. ? nrr poïTr nri crTvTE\- dekv (p. devait lui rendre odieuses les violences po-pulaires. Son ambition, daccord avec lesidées quil avait défendues pendant tout lecours de sa carrière politique, nétait-elle pasintéressée à repousser un gouvernement néde linsurrection, une république jacobine? Ala vérité, dans son Histoire des Girondins,M. de Lamartine avait glorifié la Montagne etRobespierre; mais, dans le même ouvrage,que de larmes pour Maiie-Antoinette ! que desympatbie pour les belles et nobles victimesde la Révolution! Poëte, homme de sentimentet dimagination, quel effet navait pas dû pro-duire sur lui ce tableau pathétique dune royaleet suppliante maternité, aux prises avec lem-portement dun peuple aux bras nus, conduitpar des chefs subalternes? Sans aucun doute, le chantre des Médita-tions allait toucher les cœurs, émouvoir les esprits, courber sous le sceptre magique dunefemme la révolution subjuguée : voilà ce quepensa


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