. Souvenirs d'un otage; . denseigne-ments réciproque. — Bravo 1 fit M. Trépont. Je vais pouvoir meremettre à langlais. M. de Francqueville et M. de Porceville, quiparlent couramment lallemand, décidèrent depousser plus avant encore leur connaissance decette langue. Un de nos compatriotes, M. Sou-chon, professeur dans une école Berlitz, se mitaimablement à leur disposition. Pour moi, je neme sentais aucun goût pour ce genre dé me demanda dentrer dans un groupe artis-tique récemment fondé et jacceptai avec empres-sement. Je my liai avec le prince Nicolas Tou-manofï et le pastelliste Mitt


. Souvenirs d'un otage; . denseigne-ments réciproque. — Bravo 1 fit M. Trépont. Je vais pouvoir meremettre à langlais. M. de Francqueville et M. de Porceville, quiparlent couramment lallemand, décidèrent depousser plus avant encore leur connaissance decette langue. Un de nos compatriotes, M. Sou-chon, professeur dans une école Berlitz, se mitaimablement à leur disposition. Pour moi, je neme sentais aucun goût pour ce genre dé me demanda dentrer dans un groupe artis-tique récemment fondé et jacceptai avec empres-sement. Je my liai avec le prince Nicolas Tou-manofï et le pastelliste Mittelman. Ils préparaientune exposition de tableaux — dans le château,bien entendu. Ils me proposèrent dy les conseils quils me donnèrent je brossaitrois paysages. Harpignies, Claude Monet, Mar-the de Deker auront désormais à compter avecmoi ! Mon besoin dactivité se tourna encore dunautre côté. Comme sur toutes les personnes cul-tivées, le théâtre exerçait son invincible attrait. ...Jeus lidée de substituer une scène surélevée,afin que tout le monde pût voir commodément, etdémontable, afin que notre réfectoire pût être, dansle plus bref délai, aménagé en véritable théâtre,puis rendu à sa véritable destination. — itl — sur les prisonniers. Avec Tautorisation du com-mandant, ils avaient donné quelques représenta-tions, tant bien que mal organreées. Le diman-che qui suivit notre arrivée, la petite compagniedamateurs qui sétait constituée offrit aux déte-nus VAnglais tel quon le parle. Comme toujours,la délicieuse comédie de Tristan Bernard fit rireaux larmes. M. Motte, le grand industriel deRoubaix, sétait chargé du rôle de linterprète. Ily eut de véritables trouvailles comiques. La cais-sière et la petite Française, toutes deux fort amu-santes dans des costumes taillés pour la circons-tance, étaient curieusement silhouettées par deuxde nos compagnons. Ces petites représentations avaient lieu dans


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