. Consultations sur la pluspart des maladies qui sont du ressort de la chirurgie. l faut la tenir ou-verte, & même y faire une incifion pour larouvrir, fi elle fe refierre trop, car la peautend toujours à fe reiferrer. On ne peut prefcrire une diète bien fé-vére, caries fuppurations habituelles affa-ment & épuifent les malades. Ainfi je mecontenterai de prefcrire un régime fage yceft-à-dire une demi-diète. Lufage du laiteft très bien indiqué malgré laHévrc lente,parce que le poulmon peut fouffrir. Je fup-pofe que leflomac du malade sen accom-mode. Que ce foit le lait dânefle ou lelait de vache


. Consultations sur la pluspart des maladies qui sont du ressort de la chirurgie. l faut la tenir ou-verte, & même y faire une incifion pour larouvrir, fi elle fe refierre trop, car la peautend toujours à fe reiferrer. On ne peut prefcrire une diète bien fé-vére, caries fuppurations habituelles affa-ment & épuifent les malades. Ainfi je mecontenterai de prefcrire un régime fage yceft-à-dire une demi-diète. Lufage du laiteft très bien indiqué malgré laHévrc lente,parce que le poulmon peut fouffrir. Je fup-pofe que leflomac du malade sen accom-mode. Que ce foit le lait dânefle ou lelait de vache coupé avec une légère infu- ^fion vulnéraire, je les regarde comme équi-valents dans la circonliance préfente. Au refte la guérifon de cette maladie C c iij 4o5 Tumeur EXiTURALE &c. dépend beaucoup des reffources de la na»ture , fans laquelle tous les fecours de lartne feront que blanchir, & le malade mourraun peu plus tôt ou un peu plus tard parquelque accident dépendaat du fond de lamaladie ou de la difficulté de Févacuationdu 407 ULCÈRE A LA LANGUE. Un homme de quarante ans^ qui na ja-mais couru le rifque de gagner aucune ma-ladie avec les femmes, a à coté de la lan-gue vers la bafe^ un ulcdre qui lempêchede parler & de manger, ou du moins quile gêne beaucoup. II y a quinze jours quecela fubfifte , &: dans les commencements ,on la touché deux ou trois fois inutilementavecla pierre de vitriol bleu, le regardantcomme ces aphthesqui fe forment quelque-fois à 1 intérieur des lèvres. Cela na pasguéri, & la maladie ne faifant que saccroî-tre , le malade a confulté un empirique quiregardant cet ulcère comme vérolique veutle traiter comme tel. En lexaminant avecattention, on voit un véritable ulcère unpeu profond dont les bords font bourfou-flés. Toute la langue eft douloureufe ôcmême un peu gonflée. Quy a-t-il à faire? Réponse, Ces ulcères à la langue font afiez fré-quents, & il faut craindre de fe méprendrefur la caufe qu


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